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Test : Le fonepad d’Asus est plus une bonne tablette qu’une vraie phablette

Avec son format 7 pouces, le fonepad est plus grand et lourd que les phablettes actuelles de Samsung et Sony. Une tablette efficace et agréable à utiliser, mais incapable de remplacer un smartphone.

L'avis de 01net.com

Asus fonepad

Affichage

2 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/07/2013

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Fiche technique

Asus fonepad

Système Android 4.1.2
Processeur Intel Atom Z2420
Taille (diagonale) 7 "
Résolution de l'écran 216 ppp
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Asus fonepad : la promesse

C’est une tablette efficace, mais aussi un smartphone endurant ! Le fonepad inaugure l’ère des « phablettes » chez Asus, en adoptant cette fois un format 7 pouces digne d’une véritable petite ardoise numérique. Equipé d’un bon écran et d’une jolie coque en aluminium, l’appareil est agréable à utiliser grâce à la réactivité de son interface. Sa fonction « téléphonie » risque, en revanche, de laisser l’utilisateur perplexe, car il n’est pas question de porter l’appareil à son oreille du fait de sa taille et son poids (340 grammes).

Asus fonepad : la réalité

Et pour cause, le fabricant taiwanais n’a pas fait de compromis sur le gabarit de son appareil, alors que les phablettes de Samsung et de Sony (Galaxy Mega et Xperia Z Ultra) ont un écran un peu moins grand, et surtout un boîtier plus fin et léger (un peu plus de 6 pouces et de 200 grammes). En clair, le fonepad est une tablette 7 pouces qui peut se connecter en 3G, envoyer des SMS et passer des appels téléphoniques. Il faudra donc la garder dans un sac à main ou une mallette, et utiliser un kit main libre (sans fil de préférence, seul un filaire est fourni), sans grand espoir de remplacer efficacement un smartphone.

Un appareil très au point

Mais pour le reste, le fonepad est un plaisir à utiliser. Son système Android est rapide, et les animations de son interface sont fluides en toutes circonstances, même dans les pages Web les plus lourdes. Alors que Samsung, LG ou HTC substitue leur propre interface graphique à celle d’Android, Asus se contente simplement de retoucher légèrement le système. Le volet déroulant de notification a été relooké pour mieux accéder aux paramètres de base de l’appareil (WiFi, data, Bluetooth, etc.). Le fabricant ajoute aussi un nouveau menu de démarrage permettant d’ouvrir des petites fenêtres flottantes pour utiliser plusieurs applications en même temps. Un vrai mode multitâche qui séduira les utilisateurs confirmés.

On reconnaît bien là Asus, qui propose des fonctions conçues par des passionnés pour les passionnés, mais qui laissent du coup les débutants de côté. Si toutes les fonctions et applications ajoutées par Asus sont très utiles (explorateur de fichier, sauvegarde d’applications, etc.), leur interface reste trop austère pour séduire un utilisateur sans expérience.

Peu puissante mais endurante

Malgré ses apparences haut de gamme, le fonepad est bien une ardoise “low-cost” à moins de 220 euros. Il embarque donc un processeur peu véloce qui ne lui permet pas de faire tourner des jeux vidéo perfectionnés. Il faudra donc se limiter à une utilisation purement bureautique (Internet, mail, jeux basiques en 2D, etc.). L’écran de cette phablette affiche par ailleurs une belle image aux couleurs réalistes, mais sa luminosité reste trop faible pour une utilisation en plein soleil. Néanmoins, ces petites faiblesses permettent au fonepad d’offrir une autonomie très satisfaisante : 27 heures en conversation vocale (écran éteint), presque 7 heures en lecture vidéo et 8 heures en navigation Web 3G. En veille, le fonepad ne consomme presque pas d’énergie et peut donc survivre plusieurs jours sans recharge.

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