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Test : Dalle IPS et techno 3D passive, mariage mitigé pour cet écran Asus

Equipé d’une dalle IPS d’excellente qualité, le moniteur Asus VG23AH dispose aussi d’une technologie d’affichage 3D polarisé plus discutable.

L'avis de 01net.com

Asus VG23AH

Les plus

  • + Dalle IPS 3D passive
  • + Pied haut de gamme

Les moins

  • - 3D passive à faibles angles de vision

Appréciation générale

4 / 5

Qualité d'image

2.5 / 5

Réactivité

3 / 5

Confort d'utilisation

2.5 / 5

Equipement

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 27/07/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Asus VG23AH

Taille d'écran (en pouces) 23 "
Technologie d'écran IPS
Ratio de l'image 16:9
Définition de l'écran 1920 x 1080
Aspect de l'écran Mat
Voir la fiche complète

Asus VG23AH : la promesse

Le VG23AH d’Asus est un 23 pouces plutôt original : c’est le premier moniteur équipé d’une dalle IPS (In-Plane Switching) et d’une technologie d’affichage en relief. On parle ici d’une 3D polarisée, dite « passive ». L’écran n’est donc pas un 120 Hz, il ne fait pas de 3D active. Nous avons donc vérifié si ce moniteur tient toutes ses promesses.

Asus VG23AH : la réalité

Côté finition, il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce moniteur. Son design reste plutôt basique et sobre. L’assemblage des plastiques du boîtier est convenable. On regrettera juste le choix du noir brillant pour habiller la façade de l’écran : on se serait bien passé des reflets qu’il engendre. En revanche, mention bien pour le pied du moniteur, qui permet de régler la hauteur de la dalle.

Un très bon rendu d’image

Ce moniteur offre un rendu d’image exemplaire. Sa dalle LCD est très bien calibrée en usine et ne nécessite aucun réglage pour afficher des couleurs très fidèles ainsi que des teintes de gris parfaitement disciplinées. Et le mode de rendu « sRGB » du VG23AH est encore plus précis, à activer les yeux fermés ! Par ailleurs, cette dalle IPS offre des angles de vision très larges.
Le seul reproche à faire à cet écran se résume à son taux de contraste, un peu faible (934:1 au mieux). C’est une caractéristique typique des dalles IPS, mais c’est aussi dû à son rétréoclairage, pas assez homogène. Il est donc conseillé de baisser son intensité à 45 % pour obtenir une luminosité de 121 cd/m2 en moyenne et ainsi homogénéiser la luminosité du noir sur toute la surface de la dalle.
Côté rémanence, la dalle de ce moniteur est moins véloce que celle d’autres écrans IPS d’Asus, comme les PA248Q et PA238Q. Elle reste toutefois bonne élève dans le secteur et conviendra à la majorité des joueurs. Seuls les plus exigeants remarqueront un manque de netteté d’image dans les jeux vidéo très rapides.

Une 3D passive peu convaincante

Le rendu 3D du VG23AH correspond à celui de tous les écrans 3D passifs pour PC. Ses qualités sont simples : il affiche des images potentiellement nettes, sans dédoublement, et se regarde facilement, sans fatigue visuelle. Il souffre en revanche de plusieurs défauts décourageants. Tout d’abord, il divise la définition verticale de l’image par deux (une image en 1 920 x 1 080 est affichée en 1 920 x 540 pixels).
Il est surtout limité par des angles de vision beaucoup trop étroits. L’utilisateur est obligé de regarder l’écran dans une position précise, sans bouger, pour voir la totalité de l’image sans aucun dédoublement. S’il est trop près (à moins de 1 m) il verra une image partiellement dédoublée. Il est donc impératif de se tenir à plus de 1,5 m de l’écran pour voir toute l’image en 3D de manière nette. Et à cette distance, un écran de 23 pouces fait plutôt figure de timbre !
Autre problème, cette technologie n’est pas compatible avec la solution 3D Vision de nVidia, qui exige une technologie 3D active pour fonctionner. Pour jouer, il faudra donc passer par la solution ouverte TriDef, moins aboutie. En branchant le moniteur en mode HDMI, nVidia propose une autre solution nommée 3D TV Play, normalement réservée aux téléviseurs 3D. Mais à cause des limitations de l’interface HDMI, il ne sera possible de jouer qu’en 1 280 x 720 pixels (divisée par la 3D passive en 1 280 x 360 pixels !). La définition Full HD en 3D est limitée à 24 images par seconde via l’interface HDMI, c’est suffisant pour les Blu-ray mais les jeux vidéo sont injouables à cette cadence.
Dernier problème de la technologie 3D passive : le filtre polarisant qui recouvre la totalité de la dalle de l’écran. Il est censé être totalement invisible à l’œil nu, mais on l’entrevoit parfois sous forme de légères lignes noires horizontales en utilisation bureautique, particulièrement sur des fonds blancs. Ce n’est pas vraiment gênant, mais tout de même dommage, surtout avec une dalle IPS au rendu d’excellente qualité. Notez bien que tous les moniteurs 3D passifs que nous avons testés subissent ce même désagrément.

Bien équipé

Asus fait carton plein sur l’équipement de ce moniteur. Hormis son pied perfectionné, il dispose de deux entrées HDMI, d’entrées et sorties audio jack 3,5 mm, d’enceintes intégrées (peu puissantes toutefois), et d’un bon menu de configuration. Par ailleurs la consommation électrique est relativement bien maîtrisée : 0,2 W éteint, 0,7 W en veille, et 34,2 W en fonctionnement.

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