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Test : Ce GPS offre-t-il vraiment un service info trafic évolué ?

D’après son constructeur, le Chicago 7000 aurait tout pour plaire. Verdict après notre test.

L'avis de 01net.com

Route 66 Chicago 7000

Qualité du guidage

3.5 / 5

Affichage

3.5 / 5

Fonctions

5 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 16/02/2007

Voir le verdict

Fiche technique

Route 66 Chicago 7000

Taille de l'écran (diagonale en cm) 10.9 cm
Capacité de stockage disponible 512 Mo
Système d'exploitation WinCE 5.0
Voir la fiche complète

Route 66 Chicago 7000 : la promesse

Le Chicago 7000 est le GPS haut de gamme de Route 66, éditeur et maintenant constructeur de solutions de navigation routière.  Selon Route 66, sa solution aurait tout pour plaire : performances, grand écran, faible encombrement et accès au service info trafic V-Trafic premium. En route pour vérifier celà.

Route 66 Chicago 7000 : la réalité

Dès qu’on l’a en main, le Chicago 7000 ne fait pas si compact que cela. C’est simple, il occupe même toute la main. Difficile de faire autrement quand on opte pour un grand écran : 11 cm de diagonale au format large ! En revanche, on reconnaît que son épaisseur de seulement 2,2 cm facilite le rangement dans la boîte à gants.

Le grand écran du Chicago 7000 devrait offrir un bon confort visuel. De fait, dès le premier coup d’œil, on est agréablement surpris par la luminosité de l’écran et les couleurs éclatantes. On peut aussi diminuer la luminosité pour une navigation moins « éblouissante ». Signalons qu’un mode nuit est disponible pour éviter la fatigue oculaire sur de longs trajets nocturnes. Pratique. Graphiquement, le logiciel Route 66 est tout à fait satisfaisant. Que l’on utilise la navigation en 2D ou en 3D, la carte défile sur l’écran de manière fluide. Pas de quoi s’extasier toutefois sur le moteur graphique embarqué, il est dans la norme.

Le premier bon point de ce logiciel revient au mode de saisie de l’adresse. Alors qu’avec les programmes TomTom Navigator, Navigon et autres, il faut passer par plusieurs étapes (saisir le pays, la ville où le code postal, le nom de la rue et le numéro), avec Route 66, il suffit de taper l’adresse en une seule fois, par exemple : 3 boulevard Voltaire 75011 (ou Paris). Le moteur de recherche « Quick Search » s’occupe de trouver la réponse exacte ou la plus proche. Avec la cartographie de la France délivrée par Navteq, nous n’avons  rencontré aucune mauvaise surprise.

Autre bon point, les informations communiquées lors de la navigation, sont complètes. Le large écran est découpé en plusieurs parties sur lesquelles on peut lire clairement toutes les indications utiles, voire indispensables : les deux prochaines manœuvres, les distances avant celles-ci, le nombre de kilomètres restant avant l’arrivée, sur quelle route on circule et enfin la prochaine route à prendre. Petit plus, les indications des panneaux routiers, telle que la limitation de vitesse par exemple, sont fidèles à la réalité. Des repères visuels (pompes à essence, restaurants, etc.), qui peuvent toujours servir à se situer, sont eux aussi représentés. Et la voix de la copilote est agréable. Elle ressemble plus à une véritable voix féminine qu’à une voix mécanique.

Lors de la navigation, on apprécie la faculté du GPS à simuler le déplacement en cas de perte du signal. Par exemple, lorsque l’on traverse un long tunnel, le Chicago 7000 calcule rapidement la vitesse moyenne de déplacement du véhicule et continue de faire défiler la carte. Pas d’alerte bruyante dans la voiture, seule une icône à l’écran montre que la réception du signal est interrompue.

Pour les POI (points d’intérêt), Route 66 référence toutes les données délivrées par Navteq. Une liste complète et originale. En plus des sempiternels hôtels, parkings, stations service et autres, on trouve d’autres points d’intérêt tout aussi pratiques que ludiques : assurances, ambassades, service médicaux ou encore casinos.

Mais le logiciel Route 66 n’est pas parfait pour autant. L’interface demande un certain temps d’adaptation et on regrette que l’accès à certaines options ne soit pas plus direct. Ainsi en mode navigation, quatre pressions sur l’écran sont nécessaires pour ajuster le volume de la voix. Comptez trois autres de plus pour valider le volume choisi. Autant d’opérations qui détournent vos yeux de la route un laps de temps qui, en cas de danger, est toujours trop long.

Le Chicago 7000 est vendu avec l’offre info trafic TMC (Trafic Message Channel) de Mediamobile, à savoir V-Traffic. Ce service évolué, diffusé sur les ondes radio (RDS) et capté par les GPS via une petite antenne, fait appel à de nombreuses sources (gendarmerie, police, collectivités locales, etc.) pour recueillir les informations sur l’état du trafic. Ainsi, toutes les informations sont prises en compte pendant la navigation. Très pertinent, ce service prend en compte non seulement les accidents, les ralentissements ou la présence d’un objet sur la chaussée, mais il tient également compte d’activités locales, comme un marché par exemple.

L’installation du matériel de réception de l’info trafic est très simple. Elle se limite à la connexion d’un fil au port minijack du GPS. C’est lui qui fait office d’antenne. Dès que c’est fait, le boîtier se charge de capter la fréquence radio sur laquelle les informations sont émises et de les reporter sur la cartographie.

Les informations sont claires et transmises de trois façons différentes. La première est l’alerte vocale, qui indique très nettement que l’itinéraire va être recalculé du fait  d’une difficulté de circulation. La deuxième est l’alerte visuelle : elle occupe la partie haute de l’écran afin de préciser la nature de l’incident ainsi que le lieu. La troisième est une petite icône, qui affichée au bas de l’écran, indique que l’on approche d’une zone de ralentissement. Si les deux dernières ne sont visibles que pendant un court laps de temps à l’écran, on peut y accéder à nouveau depuis le menu « information TMC » en deux clics seulement.

Lors de nos tests, nous avons à plusieurs reprises suivi les redirections proposées. Pas vraiment possible d’affirmer que nous avons gagné du temps sur notre parcours initial, mais sur de longs trajets, nous avons été satisfait du résultat. Difficile d’en dire autant pour les trajets dans les grandes agglomérations ou l’on sort d’un bouchon pour tomber sur un autre quelques kilomètres (voire quelques dizaines de mètres) plus loin.

Enfin, côté autonomie, nous l’avons plutôt estimée à 3 heures qu’à 4h30. Mais comme ce GPS est livré avec son chargeur allume-cigare, ce n’est pas très pénalisant.

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