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Test : Avec sa série 7 LED, Samsung propose des téléviseurs convaincants

A force d’en parler, c’est arrivé. L’univers de la télévision a convergé avec celui de l’informatique. Démonstration.

L'avis de 01net.com

Samsung LED TV SERIES 7 UE-40B7000

Les plus

  • + LED sur toute la gamme
  • + Qualité d'affichage
  • + Design et épaisseur
  • + Wi-Fi en option sur les séries 7 et 8
  • + Compatibilité DNLA sur les séries 7 et 8
  • + Système d'accrochage ingénieux

Les moins

  • - Rien

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 10/06/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung LED TV SERIES 7 UE-40B7000

Technologie LCD LED
Diagonale de l'écran (cm) 102 cm
Label HD HDTV 1080p
Définition de l'écran 1920 x 1080
Voir la fiche complète

Samsung LED TV SERIES 7 UE-40B7000 : la promesse

C’est l’un des écrans les plus en vue du moment. Avec son téléviseur LCD à LED (en l’occurrence un série 7 de 40 pouces), Samsung promet le meilleur de la technologie. L’Internet, le 100 Hz (le 200 Hz c’est la série 8), la capacité à puiser des contenus multimédias aussi bien depuis une clé USB que depuis un PC distant, un nouveau système d’accrochage, la technologie LED, une consommation d’énergie moindre et un design à couper le souffle. Devant autant de promesses, nous n’avons pas pu résister à la tentation de les vérifier une à une. Compte rendu.

Samsung LED TV SERIES 7 UE-40B7000 : la réalité

Le LED ça apporte quoi?
Le rétro-éclairage à LED (Light Emitting Diode ou diodes électroluminescentes) par opposition au rétro-éclairage à lampe CCFL (Cold Catod Fluorescent Light ) apporte deux bénéfices importants. Une consommation électrique moindre (grosso modo un 46 pouces consomme autant que les anciens 32 pouces datant de trois/quatre ans). Et surtout une finesse d’écran extraordinaire: à peine 3 cm. C’est vraiment un écran plat! Relativisons quand même: s’il est destiné à être posé sur un meuble, il ne va pas révolutionner votre décoration. En revanche, accroché au mur, sa finesse est un argument massue. D’autant que Samsung propose en option (200 euros) un système maison bien plus discret (1,5 cm d’épaisseur) que les supports VESA. Reste à cacher l’ensemble des entrées/sorties autres que la prise électrique. Et là, ça peut faire du monde… Car contrairement à ce que nous propose Sony sur son KDL-40EX1, le câblage n’est pas déporté sur un boîtier relié sans fil au téléviseur.

Et l’image ça donne quoi ?
Si le rétro-éclairage de la dalle LCD est bien assuré par des LED, il s’agit de LED blanches et non de LED RVB. Samsung reconnaît qu’il leur est plus facile de maitriser les LED blanches que les LED RVB. On se souvient du Samsung LE46A956, que nous avions testé, avec un écran à LED RVB. Et franchement un œil même bien exercé n’est pas en mesure de déceler la moindre différence -du moins chez Samsung- entre ce modèle et l’ancien. Ce qu’il y a de drôle ici c’est que Samsung ne s’amuse plus à nous annoncer des données techniques hallucinantes sur le niveau des contrastes (on ose plus les 2 000 000 : 1). Fondamentalement on a là une image au piqué fin, on profite de noirs très corrects, sans toutefois atteindre la qualité des meilleurs plasma. Le système de mise à l’échelle est propre. Mais une fois encore la qualité de l’image est bonne à la condition expresse de ne pas user et abuser de tous les subterfuges électroniques de ce téléviseur, qui, activés, font hurler les couleurs et dénaturent l’image.

100 Hz pour quoi faire ?

Cette série 7 est limitée à un traitement 100 Hz! Et c’est tant mieux! Car les âneries des 100, 200 et autres 600 images par seconde des spécialistes marketing ça fatigue. Non, on ne regarde pas un Blu-ray 24p 1080p avec le 100 Hz activé. Oui le 100 Hz sert à regarder un match de foot diffusé en 1080i et a améliorer la fluidité du déplacement des joueurs et de la balle. Certes, les démos 100 et 200 Hz montrées ici et là sont concluantes. Mais ce sont des démos. D’ailleurs, on devrait parler d’un mode foot, ainsi on ne dénaturerait pas, comme c’est le cas dans les boutiques, l’image d’un Blu-ray. Le 100 Hz, c’est facile à reconnaître, on à l’impression que l’image d’un film a la même qualité visuelle qu’une série télé. C’est flatteur pour une vidéo perso HD, mais sur un film, outre le traitement violent des images, vous perdez toute la magie du cinéma: les effets spéciaux deviennent grotesques, le travail de la lumière est balayé… Au secours!

Une électronique performante
L’électronique de ce téléviseur est tout sauf dénuée d’intérêt. Outre l’interface utilisateur qui est extrêmement léchée, l’intérêt de ce Samsung réside dans sa capacité à être relié à Internet afin de consulter des photos postées sur Flickr. C’est utile, par exemple, pour suivre les vacances des membres de sa famille. En revanche, on évitera de s’émouvoir devant le widgets météo et autres fils d’actu qui n’ont pas leur place sur un téléviseur. On préfèrerait pouvoir accéder à des contenus télé de type M6 Replay, une bonne idée que devrait proposer Numericable à la rentrée prochaine. Et Samsung?

Du MKV à la télé!

En revanche là où Samsung séduit c’est dans la capacité de ce téléviseur à lire des contenus multimédias aussi bien depuis une clé, un disque USB externe que depuis un PC distant par l’intermédiaire du protocole DNLA. Pour cela rien de plus simple: une fois le câble Ethernet relié ou la clé insérée, vous zappez du PC à une clé USB aussi simplement que vous passez de TF1 à M6. Attention quelques bugs subsistent. Si la lecture des fichiers audio et images ne posent pas le moindre souci depuis un PC, ce n’est pas le cas des vidéos. Depuis Vista, un containeur MKV n’est pas lisible alors qu’il l’est depuis une clé USB ou un disque dur externe. Depuis Windows 7, impossible d’afficher au bon format une vidéo (un bug lié à la RC?). Si la diversité des fichiers HD lus depuis une clé USB est des plus complète (la liste est longue comme le bras), attention toutefois à la bande-son embarquée au sein d’un container. Il est logique qu’une piste en DTS ne soit pas digérée par le téléviseur. Et pour cause!

Des patchs pour la télé

Bon point, au cours de nos tests nous avons pu vérifier que la mise à jour du firmware était possible et aisée, même si elle ne passe pas par la connexion Internet du téléviseur. Elle nous rappelle que la convergence numérique est à ce prix.

Des tas de détails qui plaisent
Avec ce téléviseur, Samsung a soigné des tas de petits détails comme l’intégration du guide de la TNT. On se demande pourquoi l’on s’obstine en France à ne pas fournir un EPG (Guide des programmes électronique) digne de ce nom. Mais dès qu’un petit résumé, une petite information est présente, ce téléviseur sait l’exploiter. Testé avec une connexion TNT HD, on apprécie par exemple les retransmissions depuis Roland-Garros, certaines séries comme Les Experts Miami, qui nous démontrent que la haute-définition n’est définitivement pas un détail.
La connectique n’est pas en reste. Avec quatre entrées HDMI, deux entrées USB 2.0, lesquelles sont facilement accessibles depuis le côté gauche du téléviseur, et ce, en dépit de son épaisseur, on a de quoi voir venir.
Amusante, une toute petite télécommande -en plus de la «normale»- est fournie pour uniquement changer de chaîne et changer le son. Le son, parlons-en, pour conclure, car celà n’est pas le point fort de ce téléviseur. Mais bon, avec une telle taille de guêpe on ne peut pas s’en étonner.

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