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Zoom 10x stabilisé

Enfin un stabilisateur optique sur le gros zoom 10x du bridge Nikon ! Son oubli fut le point noir du précédent 8700.Le 8800 redresse le cap…

Enfin un stabilisateur optique sur le gros zoom 10x du bridge Nikon ! Son oubli fut le point noir du précédent 8700.Le 8800 redresse le cap et hérite donc du système VR (réduction de vibrations) qui corrige le léger tremblement vertical des mains (et non celui horizontal d’un balayage panoramique) et prévient le flou conséquent en vitesse d’obturation lente, très sensible en position téléobjectif 350 mm. Il s’active grâce à un commutateur sur l’optique et deux modes sont proposés dans le menu : VR normal ou VR actif pour les situations ‘ remuantes ‘ (dans une voiture, en bateau, etc.). Ce stabilisateur est très utile car l’optique n’est pas très lumineuse en longue focale (F : 5,2) et impose des temps de pose allongés. Elle n’offre toujours pas de vraie position grand-angle. Si l’on souhaite un 28 mm, il faut se rabattre sur le Coolpix 8400, sorti simultanément, au zoom moins important (28-85 mm) et sans stabilisateur optique. Le 8800 est un bridge d’allure sérieuse, à la prise en main confortable. Il est un peu plus imposant que le précédent modèle 8700, mais il très complet. Le viseur électronique (à l’?”illeton peu confortable) et l’écran orientable offrent des visées claires de qualité. L’interface externe et le menu regorgent de réglages pros (modes PSAM, 4 types de mesures d’expo, format images Raw et Tiff…) accessibles par boutons ou via le menu. Parmi les plus intéressants, on retiendra le réducteur de bruit et la fonction Best Shot qui conserve l’image la plus nette dans une séquence. Le système autofocus, décrié sur le 8700, a été revu : plus rapide et précis sur 9 points en semi-manuel (et non plus 5). L’autofocus par zone au choix est d’ailleurs préférable au mode manuel, peu ergonomique. Lent au démarrage (plus de 4 s pour déployer le zoom), le 8800 a, semble-t-il, gagné en réactivité pour le reste. Avec un capteur de 8 mégapixels identique à celui du 8700, la qualité d’image est bonne : les clichés sont propres jusqu’à 200 ISO (léger bruit à 400), piqués, bien nets à F : 5,6, et neutres en colorimétrie. Le 8800 offre un niveau de compression JPeg plus fin, dit extra, ainsi que les formats non traités Raw et non compressés Tiff. Le vrai souci concerne la forte aberration chromatique en courte focale créant des contours colorés factices. Derniers bonus : la compatibilité avec le système flash i-TTL, des séquences vidéo grand format plus longues, une batterie plus autonome, un port USB 2 pour des transferts plus

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