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Une ouverture mitigée

Nouvel acteur dans le petit monde bouillonnant des logiciels de traitement des fichiers Raw, Apple met à jour son logiciel Aperture avec une version 1.5 qui…

Nouvel acteur dans le petit monde bouillonnant des logiciels de traitement des fichiers Raw, Apple met à jour son logiciel Aperture avec une version 1.5 qui recèle d’agréables surprises. La première, et sans doute la plus évidente, est la traduction en français du logiciel. Pour dénicher les autres évolutions, il faut creuser un peu plus en profondeur dans les options.

Un peu plus libre

Autre nouveauté attendue avec impatience et concrétisée dans Aperture 1.5 : la gestion de la photothèque devient beaucoup plus souple. Vous pouvez désormais soit enregistrer toutes vos images dans une unique bibliothèque facilement sauvegardable par une fonction de synchronisation, soit conserver votre organisation traditionnelle en dossiers. Dans ce dernier cas, Aperture créera automatiquement des copies au format JPeg et en haute définition de vos images dans la bibliothèque, tout en laissant les originaux à leur place. Pour terminer sur les sauvegardes, sachez qu’Aperture gère parfaitement les copies sur des disques durs externes tout en ignorant superbement la création de DVD. Pour cela, vous devrez tout d’abord enregistrer vos projets avant de pouvoir les graver et, si vos archives sont plus volumineuses que les supports inscriptibles, Aperture ne vous viendra surtout pas en aide.

Un meilleur Raw

Les autres innovations concernent le rendu photographique et la retouche des images. Ainsi, vous retrouverez de nouvelles palettes concernant la gestion des teintes pour modifier les paramètres de saturation, de teinte et de clarté. Vous pourrez donc modifier plus finement certaines teintes (rouge, vert, bleu, cyan, magenta et jaune) pour renforcer ou diminuer rapidement un ciel, un épiderme ou des éléments de végétation. Les outils de contrôle de la netteté sont également complétés par un module de renforcement des contours. La loupe devient également plus souple et se dote de nombreuses options très utiles. Vous pouvez désormais changer rapidement la taille de la loupe ainsi que son grossissement (de 100 à 1 600 %). Un pointeur central détermine automatiquement les valeurs colorimétriques des pixels visualisés et la loupe peut soit être déplacée entièrement sur l’image, soit être fixée à un emplacement, le zoom s’effectuant alors sous le pointeur de la souris. L’outil est proche de la perfection. Malheureusement, cette remarque ne s’applique pas à toutes les fonctions du logiciel. Ainsi, la sauvegarde des métadonnées dans un fichier externe (au format XMP d’Adobe) n’inclut que les données IPTC en ‘ oubliant ‘ les informations sur les traitements effectués. Dans la même logique, si Aperture importe correctement le DNG, impossible d’exporter vos images dans ce format. Continuons la salve des reproches en précisant qu’Aperture ne propose aucune correction géométrique des images, et que les mises à jour concernant la prise en compte de nouveaux (et même d’anciens) formats Raw est dépendante des mises à jour du système d’exploitation Mac OS X. Aperture ne peut donc rivaliser avec la réactivité d’un Adobe LightRoom ou d’un Bibble. Aperture reste toutefois la seule solution sur Mac, complète (et élégante) pour le photographe qui, une fois qu’il aura maîtrisé les outils, pourra gagner un temps précieux dans le traitement numérique de ses images, ce qui est primordial.

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Renaud Labracherie