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Un outil réservé aux pros

Riche et puissant, Dreamweaver gagne aujourd’hui en souplesse d’utilisation. Mais il reste difficile à maîtriser.

Même si des amateurs peuvent y goûter, Dreamweaver n’est pas un outil grand public. Fourmillant de fonctions, ce logiciel de création de sites, compatible Mac et PC, s’adresse surtout aux professionnels qui sont les seuls à pouvoir
réellement tirer parti de son immense potentiel. A défaut d’innover, sa nouvelle version, baptisée Dreamweaver MX 2004, profite de nombreuses améliorations qui augmentent la productivité. Son prix reste inchangé, à 572 euros (3 752 F), et
il convient de noter qu’une même copie du logiciel peut être installée sur deux postes de même plate-forme.

Une zone de travail optimisée

L’interface de Dreamweaver a été remodelée. Sur PC, l’accent est mis sur l’optimisation de l’espace de travail. Les fenêtres de document, les palettes et l’inspecteur de propriétés sont intégrés dans une fenêtre unique. Il est
possible de choisir entre deux configurations de travail : l’une adaptée au Web design, l’autre au développement. Sur Mac, les changements sont minimes et les palettes flottantes restent de vigueur.La nouvelle page de démarrage facilite l’accès aux ressources en permettant d’ouvrir d’un clic les documents récents, ou d’en créer à partir de modèles. L’édition HTML s’effectue soit en mode Wysiwyg (la page est affichée comme elle
se présente dans un navigateur), en insérant des éléments depuis la barre d’outils, soit en mode Source (avec le code HTML) pour un codage ‘ à la main ‘ ; un affichage simultané des deux modes est
possible et se révèle des plus efficace. Pour faciliter l’insertion d’éléments, la barre d’outils dispose désormais d’une zone pour regrouper ses favoris. Grâce aux fragments de codes personnalisables, le nombre d’objets pouvant être importés est
quasi illimité. Enfin, l’insertion de données provenant de fichiers Word ou Excel se réalise en conservant la mise en page d’origine. Afin de construire des pages respectant mieux les normes en vigueur lors de l’affichage depuis les différents
navigateurs Web, Macromedia a axé le mode d’édition sur la prise en charge des feuilles de style CSS. L’application d’un style se réalise facilement grâce à une liste déroulante dotée d’un aperçu, directement depuis la barre de propriétés.
L’inspecteur de balise, qui centralise les paramètres de la balise en cours de sélection, est idéal pour modifier le style utilisé. Cependant, cet éventail de possibilités surcharge un logiciel déjà très riche en fonctions. Dreamweaver se montre
d’ailleurs gourmand en ressources système, la version Mac s’avérant d’une lenteur rédhibitoire pour un travail intensif. Les fonctions les plus séduisantes concernent la réalisation d’applications Web dynamiques. Comme pour les fonctions JavaScript
intégrées, l’utilisateur dispose d’objets et de comportements serveurs, de technologie ColdFusion, ASP.NET, JSP ou PHP, pour alimenter ou consulter le contenu de bases de données, sans avoir à programmer. La gestion de sites est très performante.
Avec un contrôle du travail collaboratif et dotée d’outils de rapports complets, elle intègre désormais le support du protocole FTP sécurisé et permet d’éditer un fichier directement sur un serveur sans en avoir de copie locale. Plus pratique
d’utilisation, l’explorateur des fichiers locaux et distants se parcourt depuis une palette, sans masquer la fenêtre d’édition.

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Jean-Michel Forcioli