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En quelques années, la donne a considérablement changé. Fini le temps des sites Web gris affichant quelques liens bleus, l’interactivité est entrée de plein fouet dans l’ère Internet. En à peine trois ou quatre ans, les sites et les us des internautes ont vécu une complète révolution. La raison ? Elle est simple : le haut débit. Avec celui-ci, tout est permis, le son et l’image animée sont partie prenante du Web. D’un Web statique, nous sommes passés à un Web haut en couleur et en son. Aujourd’hui, un site qui ne nous propose pas une animation vidéo nous semble bien pâlot.
Dans un premier temps, il est vrai, le haut débit a été synonyme, pour nombre d’internautes, de téléchargement de fichiers à haut débit, un atout surtout mis en avant par les publicités des fournisseurs d’accès. Avec l’apparition des logiciels de peer to peer (P2P), et le fait que les internautes cherchaient à télécharger à tout prix des fichiers volumineux (surtout vidéo), l’ère du piratage s’est installée.
Aujourd’hui, la loi Hadopi, en passe d’être finalisée, tente de mettre définitivement le holà à cette pratique. Qu’elle y parvienne ou non, il est impossible de le déterminer. En tout cas, cette loi bannissant le « téléchargement pirate » semble d’ores et déjà d’un autre âge. Car la consommation de denrées culturelles sur Internet a encore évolué.
Désormais, il n’est plus besoin de télécharger des chansons ou des vidéos pour en jouir : l’heure est au streaming, c’est-à-dire à la lecture en continu. Cette technologie permet de regarder une vidéo en direct, dans le navigateur, sans avoir à la télécharger préalablement. Même chose pour le son, où le navigateur devient en quelque sorte un poste de radio… mais avec accès à des millions de titres à la demande.
Un succès phénoménal
Le changement est radical et a conquis tous les internautes. Les sites de diffusion de vidéos en streaming, tels que YouTube ou Dailymotion, connaissent un succès phénoménal. Créé au début de l’année 2005, YouTube a été racheté un an plus tard par Google, pour un montant de plus de 1,5 milliard de dollars. Aux Etats-Unis, depuis janvier 2009, le site a dépassé les 100 millions de visiteurs mensuels… Bref, lorsque l’on veut regarder une vidéo, il est devenu aujourd’hui aussi populaire de se tourner vers YouTube ou un autre site de streaming que d’allumer son téléviseur.
Les chaînes de télévision ne s’y sont d’ailleurs pas trompées, et se sont aussi mises au streaming avec la « catch-up TV » ou télévision de rattrapage : sur leurs sites, certaines chaînes vous permettent de regarder les émissions que vous avez ratées.
Du côté de la musique, les choses ont bougé encore plus vite. Là où les sites de vidéo ne permettent que rarement de voir des films en entier, la diffusion gratuite et légale en streaming concerne beaucoup plus d’œuvres musicales.
En échange de la diffusion de publicité, visuelle ou sonore, les internautes peuvent accéder à des millions de titres à la demande, gratuitement, et le plus légalement du monde. Les catalogues s’étoffent de jour en jour, la qualité audio – toutefois inférieure à celle d’un CD-Audio – augmente également… Bref, il serait vraiment dommage de ne pas en profiter. D’autant que les sites d’écoute musicale permettent d’aller parfois bien plus loin que la radio, en vous proposant, en fonction de vos goûts, les titres qui pourraient vous plaire. Alors, que ce soit pour le plaisir de vos yeux ou de vos oreilles, découvrez dans ce dossier tous les sites qu’il serait vraiment dommage de rater.
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