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Séduisant mais têtu…

De prime abord, le Maestro 4010 s’avère flatteur. Avec son large écran de 10,9 cm de diagonale, traité antireflets, et sa très faible épaisseur, ce navigateur…

De prime abord, le Maestro 4010 s’avère flatteur. Avec son large écran de 10,9 cm de diagonale, traité antireflets, et sa très faible épaisseur, ce navigateur GPS tient dans une poche. La saisie des adresses est l’autre point
fort de ce modèle avec un excellent moteur de recherche. Les lettres tapées sont énoncées vocalement, et le choix d’adresse se réduit à chaque nouveau caractère saisi, ce qui accélère considérablement cette opération.A la mise en route, l’initialisation s’effectue dans la moyenne, avec environ une minute pour que l’appareil détermine sa position. Mais le tableau s’assombrit vite en pratique. Le Maestro 4010 manque vraiment de précision et le
guidage s’avère approximatif. Plus grave, il se montre peu réactif, indiquant un changement de direction alors que la difficulté vient d’être franchie. Encore plus étonnant, il lui arrive de recalculer l’itinéraire alors qu’on est dans la bonne
direction ! C’est d’autant plus gênant que dans ce cas, l’écran devient bleu durant plus de 10 secondes. Enfin, le Maestro 4010 n’aime pas du tout être contredit.Ainsi, durant l’un de nos trajets de test, nous avons délibérément emprunté un itinéraire alternatif à celui que proposait l’appareil. Le GPS a alors tenté bêtement de nous faire rejoindre l’itinéraire préétabli, quitte à imposer un
détour de plusieurs kilomètres. Et en imposant bien sûr d’innombrables écrans bleus…Bref, le Maestro 4010 s’avère décevant, et ce, malgré quelques bonnes idées. Par exemple la présentation des difficultés de parcours par un grand visuel sur la partie gauche de l’écran, le côté droit continuant d’afficher la
carte ; ou le passage en mode listing d’itinéraire en cas de perte de signal.

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Philippe Fontaine