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Quand le social attire le commercial

Après les blogs, c’est au tour des réseaux sociaux sur Internet de faire désormais l’objet de toutes les convoitises.

Etre ou ne pas être sur Facebook ? Telle est la question ! Avec ses 52 millions d’utilisateurs à travers le monde, ce réseau social américain est devenu un véritable phénomène.A tel point que Microsoft a investi 240 millions de dollars dans le site, avec une prise de participation de 1,6 % du capital. Et pourtant, qui aurait parié sur l’idée d’un étudiant de Harvard qui, en 2004, s’est mis en tête de créer un site communautaire à destination de ses congénères ? Le principe : l’échange et le partage par le biais d’une page personnelle sur laquelle chaque internaute peut se faire connaître, afficher ses goûts, ses photos, et, surtout, entrer en contact avec les personnes qui lui correspondent, famille, amis, relations professionnelles.A l’instar des blogs, qui ont envahi le paysage médiatique ces dernières années, Facebook a connu un succès planétaire. Même les politiques se sont laissés prendre au jeu en voyant là un moyen efficace de faire campagne : Hillary Clinton aux Etats-Unis, le maire de Paris Bertrand Delanoë, Françoise de Panafieu ont leur page sur Facebook.Chez les concurrents, Google, MySpace, Viadeo, Yahoo !, les réactions ne se sont pas fait attendre. Le Français Viadeo s’est allié à Google pour devenir sa plate-forme de réseaux professionnels en Europe. Google, déjà possesseur du réseau communautaire Orkut, a ainsi lancé sa mega-plate-forme Open-Social, qui regroupera différents réseaux sociaux dont MySpace, LinkedIn, Hi5, iLike, Viadeo, Friendster et Plaxo. Pour Yahoo !, l’initiative a pris forme avec la mise en ligne de Mash, son premier réseau communautaire, puis, plus récemment, de Kickstart, un réseau social spécifique pour les étudiants en recherche d’emploi, en phase préliminaire aux USA.Face à ce déferlement, des rebelles ont pris le parti inverse. Ainsi a-t-on pu découvrir cet automne Hatebook, le réseau social de tous ceux qui se détestent, véritable pied de nez à Facebook. L’interface est la même, mais pas les ambitions. Ici, tout le monde critique tout le monde, se traite de noms d’oiseaux et pousse le vice jusqu’à instaurer des clans de haine par thème. Mais le but final nest-il pas de faire parler de soi ?

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Frédérique Crépin