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Puissant et créatif

Dans cette dernière version, Motion gagne en ergonomie et propose des fonctions de création étendues pour une meilleure maîtrise des projets de compositing et de trucage…

Dans cette dernière version, Motion gagne en ergonomie et propose des fonctions de création étendues pour une meilleure maîtrise des projets de compositing et de trucage vidéo. Motion est un logiciel très particulier. Il ne s’agit pas d’un logiciel de montage (il vient en complément de ce dernier), mais d’un logiciel dédié à l’animation. Motion est capable d’animer avec des performances typiquement professionnelles, des clips vidéo à grand renfort de filtres, transitions, trajectoires et autres. Bien sûr, tous les logiciels de montage possèdent quelques fonctions de cet ordre, mais Motion est un outil dédié à cela. Inclus dans le pack Final Cut Studio HD, Motion est le complément naturel de Final Cut Pro. Motion est accessible directement à partir d’un plan situé sur la time line de l’interface de Final Cut Pro 5.1.2. Le plan traité y retourne par simple action sur la bascule de transfert. Parfaite intégration également avec Soundtrack Pro pour modifier un fichier audio à partir de Motion, avec une mise à jour automatique dans Motion. Cette version de Motion est également compatible avec les fichiers des séquences QuickTime multipistes, ainsi qu’avec les fichiers audio multicanaux, avec affichage sur une seule piste ou sur des pistes différentes. La compatibilité a été poussée jusqu’à l’importation de fichiers images directement à partir de la bibliothèque d’iPhoto et, pour la musique, à partir d’iTunes.

Des améliorations de fond

Dans cette nouvelle version, pas de grands changements sur une interface déjà très claire. Seul inconvénient, si la taille des vignettes du navigateur peut être choisie, celle des bibliothèques d’effets reste trop petite lorsque l’on travaille sur un grand écran HD 30 pouces, comme celui que nous avons utilisé. Cette dernière version, 2.1.2, bénéficie de l’amélioration de compatibilité déjà présente sur la version 2, qui permet de modifier la profondeur de bits d’un objet.Cette amélioration apporte une meilleure rapidité de calcul dans la prévisualisation. Parmi les bibliothèques de filtres, quelques nouveautés ont été apportées. Par exemple, trois nouveaux générateurs ont été ajoutés à la bibliothèque : un créateur de nuages, l’effet Membrane qui présente une feuille déformée et animée dans un espace 3D, et enfin Caustique qui simule une surface d’eau animée. Ces trois nouveaux générateurs, particulièrement performants, créent des effets qu’il est difficile de trouver sur d’autres logiciels. Des filtres supplémentaires, plus classiques, comme le Cache magique qui atténue et biseaute les bords, le Flou de mouvement ou encore l’effet Immerger qui simule la vision sous l’eau, ont été ajoutés aux bibliothèques déjà bien fournies. Mais ce n’est pas tout : seize filtres nouveaux ont été également introduits dans les bibliothèques pour créer des effets plus particuliers comme les volumes, le tremblement de terre, l’effet ?’il d’insecte, etc. Pour la création de trajectoires ou de modification dans le temps de l’application des filtres, la pose d’images-clés a été optimisée.Celle-ci peut se faire grâce à des raccourcis et avec une mise en place beaucoup plus précise. En somme, dans Motion 2.1.2, on constate un apport de vraies nouveautés pour démultiplier des possibilités de trucages et de compositing mises à la disposition du monteur avec une série d’effets peu courants que l’on peut bien sûr concevoir sur d’autres logiciels à condition d’imbriquer plusieurs effets différents. Motion nous propose, avec ses effets, un véritable gain de temps et une approche plus aisée de la création.

Des effets sophistiqués

Toujours dans la partie Effets spéciaux, l’émetteur de particules s’est vu doté de fonctions nouvelles permettant d’émettre des points d’éjection depuis le centre ou le contour d’un rectangle, pour créer une explosion, une spirale ou une vague. Nouveauté dans le comportement des trajectoires d’animations, grâce à deux paramètres qui permettent de mieux contrôler la vitesse d’un élément sur une ligne de déplacement et de le positionner directement sur cette dernière. Importante également, la création d’une commande qui permet de définir la taille d’une couche dans la zone de dialogue de l’Inspecteur. Celle-ci permet de déterminer une nouvelle taille à la couche pour diminuer le temps de traitement. En effet, lorsque des filtres sont appliqués à des couches déjà très volumineuses, ou qu’elles sont utilisées comme objet source pour d’autres objets, elles deviennent relativement importantes et le temps de traitement augmente considérablement. Cette nouvelle commande permet de gagner du temps lors de la prévisualisation. Un nouvel outil a fait son apparition dans la version 2 qui gagne encore en ergonomie : il s’agit du Réplicateur. Cette fonction très pratique permet de créer des effets comme la démultiplication à partir de plans, d’images fixes ou d’objets graphiques. Ces répliques peuvent être animées et dispersées suivant une forme définie par l’utilisateur. Lignes, rectangles, cercles, spirales, explosions, etc., sont disponibles. Enfin, pour terminer, une nouveauté qui concerne les sauvegardes de projets, puisqu’elles peuvent maintenant être faites automatiquement après avoir donné une adresse de stockage, ainsi qu’une fréquence d’enregistrement. Un petit plus qui évite les erreurs.

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Jacques Valadji