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Organisez votre réseau

De nombreux outils et matériels permettent de faciliter la connexion de vos appareils ou de ceux de vos amis. En toute sécurité.

Identifiez les appareils connectés

 Il est fréquent aujourd’hui d’avoir trois, quatre appareils, voire plus, connectés à sa box. Certains fournisseurs d’accès à Internet ont compris l’intérêt de pouvoir visualiser tous les équipements de son réseau domestique via une interface plus ou moins sophistiquée. Ainsi, la Livebox 2 d’Orange affiche sur la page d’accueil de sa console de gestion l’ensemble des appareils qui y sont reliés, que ce soit en USB, en filaire ou en Wi-Fi. S’ils sont affublés de noms étranges, vous pouvez les renommer avec des termes plus clairs. La nouvelle box de Numericable affiche, via l’onglet Réseau de sa console de gestion, les machines branchées sur ses prises réseau Ethernet. De même, celles connectées en Wi-Fi apparaissent dans les paramètres avancés de l’onglet Wi-Fi, là où vous pouvez interdire ou autoriser leur accès. Si votre box n’intègre pas cette fonction, vous pouvez utiliser un utilitaire comme Wireless Network Watcher (t.01net.com/tc114557). Très pratique, il mentionne tous les appareils Wi-Fi de votre réseau, y compris le routeur et les éventuels répéteurs, en précisant leur adresse IP, leur adresse MAC, le fabricant de leur carte réseau et, quand il est disponible, leur nom. Un moyen efficace d’identifier les problèmes et d’éventuels intrus.

Passez par vos prises électriques

DevolodLan 500 AVtriple+
DevolodLan 500 AVtriple+ – DevolodLan 500 AVtriple+

Le Wi-Fi a de nombreux atouts, mais il est parfois limité par les obstacles et les interférences. Il peut être utile de compléter son réseau domestique avec des adaptateurs CPL(courant porteur en ligne) qui utilisent vos prises électriques pour transmettre des données informatiques via le courant. Tous les FAI en proposent sur leurs boutiques en ligne. Certains comme Free les fournissent d’office avec leur box, pour assurer la connexion avec le décodeur TV. Mais il s’agit souvent de modèles dont le débit théorique est de 200 Mbit/s. Or les nouveaux boîtiers CPL à 500 Mbit/s offrent un débit maximal réel de 232 Mbit/s (29 Mo/s), soit trois fois plus que ceux à 200 Mbit/s d’ancienne génération et deux fois plus que le Wi-Fi n à 300 Mbit/s (voir tableau Les débits des différentes technos à l’article Boostez votre Wi-Fi). Bien sûr, plus la distance entre les boîtiers est grande, plus la bande passante diminue. Cette baisse de performances est toutefois moindre qu’avec le Wi-Fi. Deux bons adaptateurs CPL à 500 Mbit/s éloignés de 150 m assurent encore un débit de 120 Mbit/s (15 Mo/s). Suffisant pour regarder de la vidéo HD, jouer en ligne et surfer en même temps. Cette techno est idéale pour connecter les appareils les plus gourmands (passerelles audio et vidéo, ordis).

TrendnetTPL-405E
TrendnetTPL-405E – TrendnetTPL-405E

Nous vous conseillons de privilégier les boîtiers équipés d’un déport de prise qui permettent une utilisation avec une multiprise ou une rallonge sans perturber leur signal. Il existe des kits (deux boîtiers) performants à partir de 80 €. Si vous avez plusieurs appareils à relier au même endroit (TV, console de jeu, lecteur Blu-ray…), optez pour un kit dont un des deux boîtiers dispose de trois ou quatre prises Ethernet comme le Devolo dLan500 AVtriple+ (170 € env.) ou le TrendnetTPL-405E (80 € env.). Enfin, dernier conseil pratique, ne mélangez pas la marque et les références des adaptateurs CPL sur votre réseau. Ils pourraient avoir du mal à communiquer entre eux.

Simplifiez-vous la connexion

Le Wi-Fi Protected Setup(WPS), autrement dit la mise en place d’un Wi-Fi protégé, permet de connecter un appareil à un point d’accès sans fil de façon rapide, simple et sécurisée. Il offre au néophyte ayant peu de connaissances sur le sujet de configurer une connexion sécurisée facilement. Pour ajouter un appareil au réseau, le WPS se décline en quatre méthodes : PIN (Personal Identification Number), l’utilisateur lit un numéro sur une étiquette (ou un écran) du nouvel appareil et l’entre sur le point d’accès ; PBC (Push Button Control), l’utilisateur presse un bouton sur le point d’accès et un autre sur l’appareil ; NFC (Near Field Contact), il suffit de rapprocher la machine à connecter du point d’accès ; et enfin, via une simple clé USB si l’appareil à connecter l’accepte. La deuxième méthode, PBC, est la plus courante sur les box et routeurs actuels.

Sécurisez votre réseau

Un réseau bien organisé passe par une bonne sécurité. Tel est l’adage à appliquer à tout réseau local sans fil. Ce qu’il faut faire en premier : changer le nom du réseau Wi-Fi (SSID) par défaut. Si vous avez déjà relié tous vos appareils en Wi-Fi et n’avez pas besoin d’en connecter de nouveau, vous pouvez aussi rendre votre point d’accès moins visible en supprimant la diffusion de son nom. Une option accessible dans le menu de réglage des box. Le plus important est de sélectionner un mode de protection efficace. Le meilleur étant la norme WPA2 avec chiffrement AES. Mais si votre matériel n’arrive pas à se connecter, même en ayant indiqué la bonne clé, passez en chiffrement TKIP/AES. Choisissez ensuite un mot de passe « solide » en évitant les prénoms et les mots courants du dictionnaire. Vous pouvez établir une suite de lettres (majuscules et minuscules) et de chiffres aléatoires, comptant en tout une dizaine de caractères, comme Q7Sc12n4PcCQpLM. Les systèmes les plus récents acceptent des clés de 63 caractères, de quoi rendre celle-ci parfaitement inviolable. Mais cela reste difficile à mémoriser et donc peu pratique si vous devez connecter souvent différents appareils. Une autre solution : concoctez une phrase ou une suite de mots en mélangeant minuscules et majuscules en y ajoutant un ou plusieurs chiffres. Pour parfaire la sécurité de votre réseau, vous pouvez filtrer les appareils souhaitant s’y connecter. Chaque interface réseau et par extension chacun des périphériques connectés disposent d’une adresse physique « indélébile », appelée adresse MAC (Media Access Control). La plupart des box permettent de gérer une liste d’appareils autorisés et même, dans certains cas, d’encadrer les plages horaires et les jours pendant lesquels une machine peut se connecter. Une option souvent associée au contrôle parental.

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Amine Meslem et Cyril Valent