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Olympus au régime

7 millions de pixels et un zoom 5x dans un boîtier ultracompact, à prix serré : voici un appareil fort séduisant, tout du moins sur le…

7 millions de pixels et un zoom 5x dans un boîtier ultracompact, à prix serré : voici un appareil fort séduisant, tout du moins sur le papier… Le FE-240 ne se distingue pas par son design, comme la famille des Mju d’Olympus, mais par sa taille de guêpe. En effet, le boîtier en métal n’affiche que 23,5 mm d’épaisseur, et permet au constructeur nippon de proposer un appareil ‘ slim ‘ à la sauce ‘ Exilim ‘ (les petits boîtiers Casio) à défaut d’être novateur. Mais, avec un appareil aussi petit et aussi léger (132 grammes avec la batterie), la prise en main n’est pas agréable, et le manque d’inertie rend les prises de vues à main levée peu évidentes : il est facile de bouger et d’obtenir une photo floue. Pour pallier cela, Olympus propose un système de stabilisation d’image. Certes, ne comptez pas voir à ce prix un stabilisateur optique. Mais le procédé classique qui augmente la sensibilité pour diminuer le temps de pose s’avère pour une fois à peu près efficace, tant que les conditions d’éclairage ne sont pas trop mauvaises. C’est d’autant plus important que le zoom offre une belle plage focale de 5x (soit 38-190 mm) au lieu du classique 3x. Attention, le zoom optique est complété par un zoom numérique qu’il n’est pas possible de débrayer, et qui donne des images inexploitables.Le capteur, quant à lui, est un 7,1 mégapixels, de petite taille donc, qui est sans surprise : dès que les conditions d’éclairage deviennent difficiles, un bruit assez présent fait son apparition, même en extérieur et en pleine journée. En revanche, malgré l’omniprésence du bruit, les détails ne sont pas trop ‘ mangés ‘. Notez d’ailleurs qu’il n’existe pas de moyen de régler la sensibilité, si ce n’est en choisissant l’un des dix modes scènes proposés. Enfin, si les réglages proposés sont réduits au minimum, l’utilisation du FE-240 est simplissime et mettra en confiance les néophytes. C’est d’ailleurs le public visé par ce modèle. En effet, avec une qualité d’image juste satisfaisante et des possibilités très limitées, il ne pourra contenter un public plus averti.

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Frédéric Boutier