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Moins de fils et plus de boutons

Le clavier et la souris conditionnent directement le confort d’emploi de votre PC. Ne les négligez pas.

Généralement, on n’accorde pas au clavier et à la souris l’attention qu’ils méritent. Ceux livrés avec les PC neufs sont souvent des modèles de base, sans fioriture et peu coûteux, et les fiches techniques des
ordinateurs ne font même pas mention de leurs caractéristiques : il faut se contenter, la plupart du temps, d’un laconique ‘ Clavier et souris PS/2 ‘. On trouve parfois, avec certains modèles, des claviers multimédias et/ou des souris
optiques. Certes, clavier et souris conditionnent rarement le choix d’un micro, mais à prix et performances égales, ils peuvent faire la différence. Ce sont des outils utilisés en permanence, qui interfèrent sur le confort
d’utilisation de l’ordinateur, bien au-delà du simple agrément procuré par des touches silencieuses ou par une souris qui tient bien en main. Il faut donc y regarder de près, surtout si on a le choix (pour un PC acheté chez un
assembleur, par exemple) ou si on désire remplacer un matériel.

Avec ou sans fil ?

Avec un clavier et une souris sans fil, votre espace de travail est libéré. Finis les câbles et leurs contraintes, la liaison s’effectue par ondes radio. Le boîtier récepteur, relié à l’ordinateur, peut être placé
n’importe où. La communication passe sans problème à travers les obstacles, à condition que clavier et souris restent dans un rayon de trois mètres autour du récepteur. Vous pouvez donc les déplacer comme vous le voulez, poser le clavier sur
vos genoux ou même le ranger dans un tiroir lorsque vous ne l’utilisez plus. Seul inconvénient : clavier et souris nécessitent des piles pour fonctionner, alors que les modèles traditionnels sont alimentés en électricité par le PC. Certains
fabricants fournissent des accumulateurs et un socle pour les recharger, ce qui est plus pratique, mais plus cher à l’achat.

Le clavier : combien de boutons ?

Si un clavier de base ne coûte guère plus d’une dizaine d’euros (66 francs), les modèles les plus évolués sont vendus quatre ou cinq fois plus cher. Qu’offrent-ils de plus ? Parfois, mais pas toujours, une meilleure
qualité de fabrication ou un design étudié. Surtout, des boutons additionnels en plus des 105 touches réglementaires.Les claviers dits multimédias comportent des touches pour lancer les CD audio ou régler le volume sonore. Les modèles labellisés Internet permettent de lancer le navigateur ou d’ouvrir la messagerie d’une simple pression
sur un bouton. Les mieux nantis offrent ainsi une vingtaine de touches spéciales. Il est appréciable que certaines d’entre elles soient programmables afin que vous puissiez leur affecter les fonctions de votre choix. Mais
l’implantation même de ces boutons laisse souvent à désirer : trop petits, trop rapprochés ou difficiles à distinguer les uns des autres, leur usage se révèle malaisé. On trouve enfin des claviers dits ergonomiques ?” le plus connu
d’entre eux étant le Natural Keyboard de Microsoft (voir photo ci-dessous) ?” sur lesquels les touches sont disposées de manière différente. Passée une période d’adaptation un peu difficile, certains ne peuvent plus s’en
passer, estimant taper plus vite et sans fatigue. D’autres ne s’y font jamais !

Souris optique ou à boule ?

Les souris aussi se voient garnies de boutons supplémentaires. La dotation normale de deux boutons plus une molette (aujourd’hui indispensable) passe, sur certains modèles, à quatre boutons et une molette, ou encore à trois
boutons et deux molettes, qui facilitent la navigation sur le Web ou le défilement de longs documents à l’écran. Ce genre de disposition est certes bien venu, mais l’avantage pratique reste tout de même modeste et ne justifie pas
toujours la différence de prix. Le progrès le plus appréciable en matière de souris réside dans la technologie optique, où la boule ?” qui enregistre les mouvements ?” est remplacée par un détecteur optique : plus d’encrassement,
plus d’usure mécanique et en prime une meilleure précision. Adoptez-la sans aucune hésitation, le surcoût par rapport à une souris traditionnelle (de l’ordre d’une quinzaine d’euros/100 francs) est dans ce cas largement
justifié. Enfin, notez que certains modèles adoptent une forme asymétrique afin de mieux s’adapter à la main… mais seulement à la main droite. Tant pis pour les gauchers !

Où les brancher ?

Pour leur connexion à l’ordinateur, claviers et souris à fil ont aujourd’hui adopté le standard USB. Il n’y a aucun réel avantage à cela puisque tous les PC sont également munis des deux prises PS/2 traditionnelles.
Les constructeurs l’ont bien compris et fournissent généralement leurs appareils avec un adaptateur . Dans ce cas, mieux vaut opter pour un branchement classique : vos ports USB resteront ainsi disponibles. Les récepteurs des modèles sans fil
se branchent également, selon les cas, sur les ports PS/2 ou USB.

Essayez avant d’acheter

Au-delà des caractéristiques techniques, les qualités d’un clavier et d’une souris dépendent de critères subjectifs. Agrément du toucher, silence de fonctionnement du clavier, ergonomie et précision de la souris sont plus
importants que la présence de quelques touches supplémentaires. Les sensations et les appréciations sont variables d’un utilisateur à l’autre.Il est donc essentiel de vous faire votre propre opinion en faisant un essai chez un ami qui possède le modèle que vous convoitez ou bien sur un article de démonstration dans un magasin. Le design aussi est affaire de goût personnel.
Vous ne vous en souciez guère ? Tant mieux pour vous, car les beaux claviers et les jolies souris coûtent souvent plus cher que les autres.

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La rédaction