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Loi Moore… toujours ?

Lorsque, le 19 avril 1965, Gordon Moore a publié, dans Electronics Magazine, son article sur l’avenir des composants de semi-conducteurs pour les dix années suivantes, il…

Lorsque, le 19 avril 1965, Gordon Moore a publié, dans Electronics Magazine, son article sur l’avenir des composants de semi-conducteurs pour les dix années suivantes, il ne se doutait sans doute pas à quel point ses prévisions marqueraient l’histoire de l’informatique.Constatant que le nombre de composants doublait régulièrement, il émit ce qu’il est depuis convenu d’appeler la loi Moore : ‘ Le nombre de transistors intégrés sur une puce va doubler tous les 24 mois. ‘ Et si, en 1975, ce laps de temps fut ramené à 18 mois, force est de constater, 40 ans plus tard, que ce pronostic s’est presque toujours avéré exact. Ainsi, Intel vient de concevoir un processeur renfermant 1,7 milliard de transistors, alors que son premier modèle, le 4004, fabriqué en 1971, n’en comptait que 2 250 ! Le fait de pouvoir placer sur une même puce un nombre toujours plus important de transistors permet d’améliorer, pour une grande part, la puissance de calcul des ordinateurs.Pourtant, depuis une bonne dizaine d’années, ils sont nombreux ceux qui prévoient la fin du règne de la loi Moore, du fait des contraintes physiques. ‘ Une limite physique fondamentale empêche de miniaturiser à l’extrême ‘, reconnaît d’ailleurs Gordon Moore. Mais avant d’en arriver là, ‘ nous aurons plusieurs milliards de transistors sur un circuit intégré ‘, assure-t-il.De fait, Intel et AMD explorent dautres pistes, comme en atteste, par exemple, le procédé dual core, aux débuts très prometteurs, qui consiste à intégrer deux noyaux indépendants dans une même puce

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Valérie Quélier