Passer au contenu

L’impression à jet d’encre

A l’origine de l’impression à jet d’encre : un fer à souder et une seringue… ou peut-être une machine à café ! Deux anecdotes concurrentes se…

A l’origine de l’impression à jet d’encre : un fer à souder et une seringue… ou peut-être une machine à café ! Deux anecdotes concurrentes se disputent la paternité de cette technologie d’impression. Chez Canon,
l’idée viendrait d’un ingénieur qui aurait posé un fer à souder sur une seringue pleine d’encre, provoquant l’éjection du liquide. Chez HP, un salarié émerveillé devant une machine à café aurait cherché à utiliser les propriétés de ce mouvement
d’eau, sans aucune action mécanique. Toujours est-il que, après moult dépôts de brevets en commun, ces deux constructeurs nous ont gratifiés du procédé à bulle d’encre. Mais toutes les imprimantes à jet d’encre ne sont pas des modèles à bulle
d’encre. Ainsi, sur les imprimantes d’Epson, c’est un cristal semblable à celui présent dans les montres qui fait augmenter la pression par ses vibrations et provoque l’expulsion de l’encre. Deux procédés, donc, pour deux types de têtes
d’impression !Mais hormis cet élément, le reste du processus d’impression reste le même : une tête d’impression se déplace le long d’un axe et balaye la page tractée par des rouleaux.Plus les buses (trous dans la tête d’impression) sont nombreuses, plus la zone ‘ peinte ‘ est large, et plus l’imprimante est rapide. Une imprimante de dernière génération compte
entre 500 et 1 500 buses. Chaque constructeur travaille à réduire la dimension des trous et le volume d’encre éjecté, avec pour objectif une précision accrue et une consommation d’encre moindre.La technologie Piézo-électrique, exclusivement utilisée par Epson, repose sur un quartz piézo qui vibre sous l’effet d’une impulsion électrique.

1. Au repos : l’encre est contenue dans une poche. Aucun courant n’alimente l’élément piézo-électrique.


2. Expulsion d’une goutte : sous l’effet d’une impulsion électrique, l’élément piézo-électrique vibre et déforme la poche d’encre, qui se rétracte. Sous cette pression, la goutte d’encre est éjectée.


3. Remplissage : à l’arrêt de l’impulsion électrique, l’élément piézo-électrique cesse de vibrer et la poche reprend sa forme initiale. Une dépression se crée alors, aspirant de l’encre depuis la
cartouche.

La technologie à bulle d’encre, utilisée par tous les constructeurs, sauf Epson, repose sur un principe d’échauffement de l’encre. La rapide production de chaleur vaporise une partie de l’encre.

1. Au repos : l’encre est contenue dans une poche dont le trou trop étroit l’empêche de sortir.


2. Expulsion d’une goutte : soumis à un courant électrique, l’élément chauffant dégage de la chaleur (plus de 300?’C) et provoque la formation d’une bulle de vapeur. Sous la pression, une bulle d’encre est éjectée.


3. Remplissage : l’arrêt du courant électrique refroidit l’élément chauffant. Le vide créé par la goutte éjectée induit le remplissage d’encre depuis la cartouche

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Coralie Cathelinais et Vincent Lheur