Caractéristiques générales (15 %)EncombrementAcheter un photophone suppose de faire quelques concessions sur l’encombrement car, pour bien voir ses photos, mieux vaut, en toute logique, disposer d’un…
Caractéristiques générales (15 %)
EncombrementAcheter un photophone suppose de faire quelques concessions sur l’encombrement car, pour bien voir ses photos, mieux vaut, en toute logique, disposer d’un large écran. Toutefois, pour un usage occasionnel, un écran de 30 x 30 mm peut s’avérer suffisant. Un téléphone à clapet ou coulissant sera moins haut… mais plus large. Pour juger de ce qui vous convient le mieux, n’hésitez pas, en magasin, à prendre en main les modèles.MémoirePour le stockage des images, un photophone doit disposer d’une mémoire interne importante (supérieure à 32 Mo, l’équivalent de 100 à 150 clichés en qualité maximale) ou, à défaut, d’un lecteur de cartes mémoire (indispensable si le modèle offre aussi une fonction de baladeur audio). Quelques constructeurs livrent avec leur appareil une carte mémoire de 32 ou 64 Mo. C’est évidemment un plus à prendre en considération.Fonctions multimédiasLes photophones de 1 mégapixel sont des produits haut de gamme. Ils disposent tous des outils de base (agenda, calculatrice, etc. ) et souvent de fonctions plus évoluées (dictaphone, mains-libres sans kit, accès Internet et messagerie, etc. ). La différence se joue sur le terrain du son : certains modèlent lisent les fichiers audio (MP3, etc. ). Plus rares sont ceux qui permettent d’écouter la radio.Accessoires fournisAfin de transférer ses photos vers un ordinateur ou une imprimante autonome sans dépense supplémentaire, il est nécessaire que la carte mémoire (lorsque le téléphone peut en accueillir une) ou le câble USB soient fournis. Si l’appareil propose une fonction baladeur, on appréciera que le kit piéton ait deux oreillettes. Ce qui n’est pas toujours le cas.Les tests du laboLes ingénieurs de notre laboratoire ont noté chacun des onze appareils après en avoir examiné précisément les dimensions, la mémoire interne et externe, les fonctions disponibles ainsi que les accessoires fournis.
Photo (20 %)
Précision de l’imageLa précision, c’est-à-dire la netteté d’une image, dépend de la définition du capteur mais également de ses dimensions, de la qualité de l’optique et du processeur qui traite les informations. La lecture des caractéristiques techniques ne permet donc pas de s’en faire une idée.Respect des couleursBien que primordial, le respect des couleurs n’est pas toujours au rendez-vous. Beaucoup d’appareils accentuent les tons chauds pour obtenir des clichés plus flatteurs, mais le résultat n’est pas toujours convaincant sur les teintes chair. On ne peut préjuger du rendu colorimétrique à la simple lecture des caractéristiques techniques de l’appareil.Gestion des photosLa qualité de gestion des photos repose, d’une part, sur la simplicité d’accès et d’utilisation des réglages (zoom, flash, effets, etc. ), d’autre part sur la facilité de circulation dans les menus ?” pour stocker ses photos, les envoyer par MMS ou par mail.Fonctions et réglagesSur un photophone, la présence de réglages n’est pas aussi importante que sur un véritable appareil photo. Toutefois, quelques fonctions de base comme un zoom (numérique), un flash, un retardateur et quelques effets gadgets (noir et blanc, sépia, etc. ) sont bienvenues.Les tests du laboLes ingénieurs de notre laboratoire ont photographié avec chaque appareil, sous un éclairage artificiel reproduisant la lumière du jour, une scène de référence ?” une nature morte réunissant divers éléments pièges : cartes routières, pièces de monnaie, bobines de fil colorées, masque de couleur chair, etc. Un jury a ensuite évalué la précision des détails et le respect des couleurs de chaque cliché.
Confort d’utilisation (10 %)
NavigationUne touche multidirectionnelle ou un joystick dédié facilite la navigation dans les menus. Les onze photophones testés dans ce dossier en sont équipés, mais ces dispositifs présentent des différences parfois sensibles. Là encore, une rapide prise en main, en magasin, avant l’acquisition, vous permettra de faire le bon choix.Confort du clavierUn téléphone de petites dimensions possède généralement un clavier miniature, peu confortable dès qu’il s’agit de taper un SMS ou un courriel. La taille ainsi que la forme des touches sont également essentielles : bien espacées et bombées, elles sont nettement plus faciles à utiliser.Les tests du laboL’ergonomie de chaque appareil a été testée par les ingénieurs de notre laboratoire. Ils se sont particulièrement attardés sur le confort du clavier, la disposition, la taille et la forme des touches ainsi que sur la facilité de navigation dans les menus.
Ecran (15 %)
Dimensions et qualité de l’écranPour prendre des photos, mieux vaut opter pour un écran d’au moins 40 x 30 mm. La lisibilité et la qualité d’affichage seront meilleures avec un écran offrant une haute définition (240 x 320 points, par exemple) et un grand nombre de couleurs (262 144 plutôt que 65 536).Réglages de l’écranIl est possible, sur certains modèles, d’optimiser la luminosité et le contraste de l’écran rétroéclairé. Ces réglages s’avèrent très pratiques pour assurer une bonne lisibilité quelles que soient les conditions d’éclairage environnantes. Un bon point, donc, pour les appareils qui proposent au moins l’une de ces deux possibilités, de préférence la luminosité.Les tests du laboLes ingénieurs de notre laboratoire ont mesuré l’intensité du rétroéclairage à l’aide d’un luxmètre, le réglage (s’il était disponible) de luminosité de l’appareil étant poussé à son niveau maximal. Quant à la qualité du rétroéclairage (homogénéité de la lumière, lisibilité de l’écran, etc. ), elle a été évaluée par un jury composé d’ingénieurs et de journalistes.
Communication (15 %)
Qualité de réceptionInutile de consulter les caractéristiques techniques de chaque appareil pour déterminer la qualité de réception des téléphones : seuls des tests permettent de la mesurer précisément.Interfaces de communication et rapidité de transfert des fichiersComme avec un appareil photo, on est en droit d’attendre d’un photophone que le transfert des images puisse se faire aisément vers un ordinateur ou une imprimante autonome. La plupart des modèles sont dotés d’interfaces sans fil, infrarouge et/ou Bluetooth ; si on a le choix, on préférera la seconde solution, plus fiable. Certains appareils sont pourvus en plus d’un port série ou, mieux, USB : cette dernière possibilité assure un transfert des fichiers nettement plus rapide (dommage que le câble, spécifique à chaque marque ou modèle, soit rarement fourni). Evidemment, plus le mobile comporte d’interfaces, plus on trouvera d’équipements auxquels le connecter.Internet et messagerieSous réserve de souscrire à un forfait spécifique, les photophones d’un mégapixel (et plus) permettent tous d’accéder à Internet. En revanche, un véritable service de messagerie n’est pas toujours disponible.Les tests du laboPour apprécier la vitesse de transfert de données d’un photophone vers un ordinateur, nos ingénieurs ont pris, avec chaque appareil, une photo en définition maximale. Ils ont ensuite chronométré le transfert du fichier en utilisant le moyen le plus rapide mis à disposition par le constructeur : en USB (si le câble était fourni), via la carte mémoire, en Bluetooth ou par infrarouge.
Autonomie (25 %)
Autonomie en communicationIl faut être attentif à l’autonomie d’un photophone car ses fonctions photo, audio et vidéo, ainsi que son écran en couleurs sont gourmands en énergie. La plupart des modèles testés offrent une autonomie en communication supérieure à 6 heures : en deçà, il vaudra mieux recharger son appareil tous les jours pour pouvoir photographier sans avoir à craindre un soudain épuisement des batteries.Les tests du laboAfin de mesurer l’autonomie en communication, les ingénieurs de notre laboratoire ont appelé un téléphone fixe avec chacun des modèles testés. Pour simuler une conversation, le fixe et le mobile étaient placés devant des enceintes émettant de la musique en permanence. Une webcam reliée à un ordinateur photographiait l’écran du mobile toutes les deux minutes. Il a ainsi été possible de calculer le temps écoulé entre le début de l’appel et l’extinction du mobile… à deux minutes près.
