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Les composants de la carte mère

Le chipset, auparavant constitué de multiples composants, est désormais formé par l’association de deux puces reliées par un bus à haut débit. La plus proche du…

Le chipset, auparavant constitué de multiples composants, est désormais formé par l’association de deux puces reliées par un bus à haut débit. La plus proche du processeur ­ baptisée Northbridge ­ sert de contrôleur
entre le processeur et la mémoire vive, et gère le connecteur graphique AGP ­ une carte graphique est d’ailleurs parfois intégrée au Northbridge. Cette puce pioche dans la mémoire les informations dont le processeur a besoin pour effectuer les
calculs. L’autre puce ­ appelée Southbridge ­ intègre les contrôleurs d’entrée/sortie (prises PS2, réseau, USB, série, parallèle, disques durs, lecteurs et graveurs, connecteurs PCI, etc.) et le module audio optionnel. La liste des éléments
contrôlés est longue, mais le fonctionnement est pratiquement toujours le même : quand un logiciel envoie une demande de lecture ou d’écriture sur l’un des composants, la commande transite par le chipset avant de parvenir au composant lui-même.
Inversement, le périphérique peut aussi informer le système d’exploitation qu’il a quelque chose à dire. Le système décide alors de lui donner ou non la ‘ parole ‘. Les demandes sont des ordres du
genre : ‘ sauvegarder le fichier sur le périphérique A ‘, ‘ lire les informations sur B ‘, ‘ C demande la parole pour envoyer
des informations ‘
. A, B ou C peuvent être aussi bien un disque dur, qu’un périphérique sur port USB ou une connexion réseau. Le chipset constitue donc la moelle épinière de la carte mère : un centre nerveux qui régit la
circulation des informations entre les différents composants du micro.Au centre des calculs de l’ordinateur, on trouve le processeur. Les derniers modèles, qui fonctionnent à 2 GHz et plus, traitent plusieurs milliards d’opérations à la seconde. Chaque calcul du processeur est
constitué d’opérations élémentaires. Les opérateurs (les instructions comme l’addition) et les opérandes (les nombres) sont stockés, avant et pendant leur traitement, dans des cellules de mémoire internes au processeur très rapides appelées
registres. Le résultat du calcul retourne dans la mémoire vive pour une utilisation ultérieure, par exemple l’affichage sur écran ou la sauvegarde sur disque.Les bus (PCI, AGP, ATA) pourraient être comparés aux nerfs du corps humain : ils font circuler les informations. Il s’agit en fait d’un ensemble de fils très fins qui relient deux éléments ­ généralement le
chipset et un composant (mémoire, processeur, etc.). Le nombre de fils détermine la largeur du bus. Par exemple, un bus de 32 bits transporte simultanément des vagues de 32 ‘ 0 ‘ et/ou
‘ 1 ‘. Autre élément descriptif du bus, sa fréquence. Elle délimite le nombre de vagues transmises en une seconde. A 33 MHz, par exemple, 33 millions de vagues défilent en une seule seconde !
C’est le cas du bus PCI, destiné à recevoir les cartes d’extension.Egalement appelée RAM, la mémoire vive stocke les informations nécessaires au fonctionnement du système d’exploitation (Windows, Linux, etc.) et au déroulement des programmes (logiciels). Si vous travaillez, par
exemple, avec un traitement de texte, les caractères saisis au clavier s’affichent à l’écran et sont stockés dans la mémoire vive en attendant une sauvegarde sur disque dur. La mémoire vive est volatile, c’est-à-dire que l’arrêt de l’ordinateur fait
perdre toutes les données qui y sont stockées.Si nous communiquons principalement par le biais de la parole, l’ordinateur, lui, nous transmet ses informations principalement de façon visuelle, via la carte graphique reliée au connecteur ou port AGP
(Advanced Graphics Port). Connexion dédiée exclusivement à la carte graphique, elle est issue des limites du port PCI, qui ne suffisait plus à afficher les scènes 3D complexes. Le débit de l’AGP, largement supérieur aux
133 Mo/s du bus PCI, lui assure une bien meilleure fluidité d’affichage. Enfin, un lien direct avec la mémoire système autorise la carte graphique à utiliser la mémoire vive pour compenser le manque de mémoire vidéo.Si nous captons les informations extérieures avec nos sens, l’ordinateur le fait avec ses prises d’entrée/sortie.


Les ports de sortie permettent, tout comme l’affichage, d’envoyer les données à l’extérieur du micro. Les ports PS2 sont des ports d’entrée uniquement (clavier et souris).


Les autres ports sont généralement bidirectionnels (USB, parallèle, série, etc.).


Lorsque vous frappez sur une touche du clavier, par exemple, le code de la lettre est stocké dans une mémoire tampon appelée buffer. Une alerte, appelée interruption, est alors envoyée au système d’exploitation, qui traite
l’information.


Dans le cas d’un traitement de texte, l’information est envoyée au logiciel, qui la stocke en mémoire et envoie une demande d’affichage à la carte graphique

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Coralie Cathelinais et Vincent Lheur