En 2003, le bridge de Sony était le premier boîtier numérique à adopter un capteur 8 mégapixels. Même s’il n’est plus tout jeune, il n’a de leçon à recevoir de personne. Sa conception en deux corps lui confère une maniabilité sans égale malgré son volume imposant. Son objectif mobile permet de cadrer très facilement à la ceinture ou en hauteur. D’une latitude généreuse, il offre également une très bonne luminosité et, comble du bonheur, une bague de zoom manuelle fluide et rapide. On peut ainsi changer la focale pendant une vidéo ou une photo en pose longue, chose impossible sur les bridges à zoom motorisé. Côté fonction, on a droit à la totale : enregistrement simultané en Raw+JPeg, illuminateur autofocus laser, système de visée et de prise de vue de nuit en infrarouge, stockage sur Memory Stick ou CompactFlash… Il manque juste une mémorisation personnalisée des paramètres. Seule la qualité d’image reste en retrait à cause d’un rendu des couleurs très moyen et daberrations chromatiques occasionnant des franges pourpres sur certains clichés.
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