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La technologie Raid, vitamine des disques durs

Selon son mode, le Raid limite les risques de pertes de données ou accélère les transferts en combinant des disques durs.

Conçue à l’origine pour les serveurs d’entreprise, la technologie Raid (Redundant Array of Inexpensive Disks) vise à améliorer les transferts ou l’intégrité des données, et parfois les deux simultanément. Elle combine pour cela des disques durs : quand il s’agit d’augmenter les débits, les données sont réparties sur deux disques ; quand il faut assurer leur intégrité, elles sont copiées à l’identique sur chacun des disques ou enrichies de codes de correction d’erreurs.En pratique, le Raid peut être utilisé selon différents modes. En répartissant les données sur deux disques, le mode 0 double les vitesses de lecture et d’écriture des gros fichiers. En jouant sur la redondance de données, les autres modes évitent les pertes d’informations quand un disque tombe en panne.Le Raid donne le meilleur de lui-même avec les disques SCSI qui offrent des débits élevés (320 Mo/s). En outre, un disque défectueux peut être changé sans éteindre le PC. Cette possibilité, appelée Hot-Plug, complète la fonction de tolérance aux pannes des modes Raid 1, 1+0 (ou 10) et 5. Mais les disques SCSI restent chers et peu de micros disposent de cette interface. Les disques IDE sont plus économiques et répandus ; mais moins rapides (133 Mo/s) et il faut arrêter le PC pour les remplacer. Entre les deux, les disques Serial-ATA constituent un bon compromis avec une vitesse de transfert de 150 Mo/s, la fonction Hot-Plug et des prix abordables. Mais comme le SCSI, cette interface est encore peu répandue.

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Marco Cucchi