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J’aime, je n’aime pas

Je hais Internet quand un ver (Sasser) infecte mon PC et ceux des autres. Il est entré incognito, s’est installé, a fait disjoncter mon micro, et s’en est servi pour perpétrer ses méfaits ailleurs en empruntant ma
connexion.

Mais j’adore Internet, car une fois le pot aux roses découvert, de nombreux sites et forums m’ont permis de virer l’intrus, en bonne et due forme. Sans le Réseau, j’aurais eu du mal à remettre mon micro
d’aplomb aussi vite.J’apprécie aussi Internet quand il me permet de découvrir des technologies innovantes et amusantes : sur un site anglais que je ne citerai pas, je suis devenu un avatar en 3D déambulant dans des décors de synthèse, le but
étant de discuter avec d’autres internautes déguisés, eux aussi, en personnages numériques.Mais je le déteste parce que le logiciel nécessaire à parcourir ce monde virtuel est truffé de programmes espions qui ont sacrément ralenti mon micro.Enfin, je n’aime pas, mais pas du tout, ce doigt brandi sur les affiches de la campagne antipiratage organisée par les majors de l’industrie du disque. Difficile de faire plus vulgaire !(*) Rédacteur en chef de Micro Hebdo

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Ivan Roux*