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Faites le plein d’énergie

Les accus Ni-MH et Li-ion ne s’utilisent pas de la même façon. Apprenez à les reconnaître et à en prendre soin.

Quel est le point commun entre les téléphones mobiles, les ordinateurs portables, les baladeurs MP3, les GPS, les appareils photo numériques et les télécommandes ? La batterie ! Souvent négligée dans un premier temps, elle finit toujours par se rappeler à leur propriétaire. Qui n’a jamais constaté que, passé la première année, un mobile ou un portable voit son autonomie considérablement réduite ? A qui la faute ? Il y a généralement deux coupables : la batterie et… vous-même ! D’une part, c’est inexorable, la batterie vieillit. Et d’autre part, elle demande à être respectée pour durer. Rappelons les bases du fonctionnement des batteries. Les accus sont des réservoirs à électricité. Plus ils contiennent, plus ils mettent de temps à se vider. Leur capacité (C) se mesure en ampère-heure (Ah). Ce nombre est toujours inscrit sur l’accu, généralement en milli-ampères-heure (mAh). Plus il est élevé, plus la batterie dure longtemps. L’autre nombre sur l’accu est bien mieux connu, puisqu’il indique la tension, en volts (V).

Des technologies bien différentes

Deux grandes catégories d’accus se partagent désormais le marché des appareils nomades : les batteries Ni-MH, pour Nickel-Metal hydride (ou Nickel-Hydrure Métallique), et les batteries Li-ion, pour lithium-ion. Celle-ci reste cependant une technologie chère, du fait des contraintes de sécurité qu’elle impose (voir Micro Hebdo n?’ 440, page 32). C’est pour cette raison que le Ni-MH est toujours très utilisé dans les appareils les moins coûteux.D’un point de vue pratique, les deux types d’accus ne se déchargent pas, ne se rechargent pas, et ne se stockent pas de la même façon. Voici quelques règles élémentaires pour les faire durer.

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Vincent Lheur