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Bricolage assisté

A l’avenir, en cas de panne, on ne devra plus renvoyer son ordinateur au service après-vente. Il faudra le réparer… soi-même !

Votre micro-ordinateur est en panne ? Réparez-le vous-même ! Tel semble être le nouveau leitmotiv des constructeurs d’ordinateurs. Apple a été le premier à s’aventurer dans cette voie, en transformant ses clients en dépanneurs du dimanche. Pour le lancement de son nouvel iMac G5, il a ainsi inventé le ‘ Do it yourself ‘ (Faites-le vous-même), un programme de réparation où c’est à l’utilisateur de tout faire. Concrètement, lorsque son Macintosh tombe en panne, il doit appeler le service technique de la marque. A l’autre bout du fil, un technicien essaye de localiser le problème. Si la panne semble venir d’un composant (alimentation, disque dur…), la pièce de rechange est immédiatement expédiée. Le client n’a plus qu’à remettre sur pied sa machine, en suivant les indications du petit fascicule fourni. En cas de mauvaise man?”uvre, pas de souci : tout est couvert par la garantie.La formule présente un avantage évident. Auparavant, il fallait renvoyer sa machine, puis attendre parfois plusieurs semaines avant son retour. Là, tout peut être fait rapidement, sans risque de perdre les données stockées dans la machine.Apple, d’ailleurs, n’est pas le seul sur ce créneau. HP l’a déjà imité aux Etats-Unis. Le constructeur estime ainsi que, l’année prochaine, un tiers de ses PC de bureau pourrait ainsi être réparés directement par ses clients. Le but est d’atteindre 65 % en trois ans, en proposant aux utilisateurs des ordinateurs aux composants plus simples à démonter. Des PC modulaires, en somme.Après avoir délocalisé la fabrication de leurs machines dans différents pays, les constructeurs de micro-ordinateurs semblent aujourd’hui sur le point de délocaliser leur service après-vente… chez l’usager ! Il fallait oser.

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Marc de Suzzoni