Bila Chaulet
' Les objectifs numériques ne représentent qu'une stratégie commerciale. '
Photographe indépendante, Bila doit faire face à des commandes très variées, pour des publications en magazines ou des affiches grand format. Elle est équipée d'un Canon EOS 10D qui lui donne entière satisfaction et qu'elle
utilise aussi volontiers pour ses travaux personnels. Afin d'obtenir la meilleure qualité d'image, quelle que soit la focale, elle a fait le choix de zooms professionnels série L : ' L'utilisation intensive que je fais de
mon matériel m'a orientée vers des optiques très résistantes, donc professionnelles. J'ai également préféré des plages de focales réduites : il n'y a pas de secret, quand on rallonge les zooms, la qualité d'image s'en ressent. Bien sûr, cela a
un gros inconvénient : le poids. J'emporte presque toujours mes dix kilos de matériel sur le dos, même si je laisse parfois le téléobjectif à la maison. 'Autre revers de la médaille de ce choix sans concession : le prix. ' Ne pouvant pas m'offrir d'optiques neuves, j'ai tout acheté d'occasion, ce qui revient quand même à 1000 euros en moyenne par
objectif. ' Soit juste un cran au-dessus du prix d'optiques numériques neuves.Un dilemme qui ne s'est même pas posé pour Bila, puisque son appareil, comme tous les reflex Canon argentiques, n'accepte pas les optiques EF-S. L'EOS 10D est antérieur au 300D, premier appareil de la marque à être équipé d'une
monture EF-S. Or, Bila a préféré conserver son 10D au moment où est sorti le 20D, compatible EF-S. Et même si elle avait fait ce choix, elle n'aurait pas pour autant troqué ses anciens objectifs : ' Quel intérêt aurais-je
à investir dans des objectifs que je ne peux même pas utiliser sur mon reflex argentique [EOS 50E, NDLR] ? De plus, si je passe un jour à un reflex avec capteur plein format, je n'aurais plus qu'à les
ranger ! '
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