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6. Où acheter de la musique en ligne ?

Son baladeur numérique choisi, encore faut-il le remplir. Les magasins de musique en ligne proposent une solution légale et pratique : on peut y acheter des albums complets ou des titres à l’unité. Mais avant de se lancer,
mieux vaut prendre quelques précautions…

Ouverts il y a quelques mois en réponse au piratage à grande échelle, les sites de musique en ligne atteignent, peu à peu, leur rythme de croisière. Virgin Mega, qui n’avait vendu que 4 000 titres, en avril dernier, par
exemple, en écoule désormais plus de 250 000 par mois. Une quinzaine de sites coexistent désormais sur le marché français, mais plusieurs se ressemblent étrangement (MTV, M6, Packard Bell). Rien d’étonnant : ils sont tous gérés par la
société OD2 qui leur fournit, clés en main, des plates-formes de téléchargement. Si bien qu’il n’existe que six sites véritablement différents : iTunes, e-compil (Universal), Fnac Music, OD2, Sony Connect et Virgin Mega. Techniquement, tous
fonctionnent selon le même principe. Une recherche rapide (par genre musical, nom d’artiste, d’album ou de morceau) permet d’aboutir sur la discographie de l’artiste en question, généralement accompagnée d’une fiche plus ou moins détaillée
(pochettes, biographies, etc.) et d’un extrait (gratuit) du morceau.Pas de faux espoirs, cependant. Les catalogues de ces magasins sont encore loin d’être complets. Si l’on y trouve les dernières nouveautés (et encore : en décembre, les deux meilleures ventes de la Fnac, soit les derniers
albums de Nougaro et Zazie, n’étaient pas disponibles en ligne…), les vieux albums, le jazz ou le classique font toujours figure de parents pauvres. Une fois le titre choisi, il faut passer à la caisse. Si les prix sont globalement homogènes
(0,99 euro par titre et 9,90 euros par album), les moyens de paiement varient selon les sites. Partout la carte bancaire est reine, mais certains proposent également de payer par téléphone (appel surtaxé), SMS ou de s’abonner.Une fois le morceau payé, reste à le télécharger et à l’enregistrer sur son disque dur. Dans tous les cas, mieux vaut disposer du haut débit, la durée du transfert pouvant atteindre 10 minutes avec un modem RTC. En cas de
plantage, aucun problème : tous les sites, à l’exception d’e-compil, permettent de reprendre un téléchargement interrompu. Cette opération effectuée, tout se complique. Protégé par un système de gestion des droits numériques (DRM), les fichiers
téléchargés sont soumis à des restrictions d’utilisation plus ou moins draconiennes : le nombre de gravures sur CD et de transferts vers un baladeur numérique, notamment sont limités. Pire, les sites proposent des formats incompatibles entre
eux et avec beaucoup de baladeurs…

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Christophe Gauthier et Benjamin Peyrel