Synonyme de Mbit/s, exprime le débit de la ligne ADSL. Un débit de 2 mégas, ou 2 Mbit/s, équivaut à 2 048 kbit/s et permet de télécharger des fichiers à la vitesse maximale de 250 Ko/s.
Pour proposer des services supplémentaires (télévision, téléphonie) à leurs abonnés, les fournisseurs d'accès doivent installer leurs propres équipements (notamment un DSlam) dans les centraux téléphoniques de France
Télécom. La ligne de l'abonné doit alors être dégroupée : le fil de cuivre est relié au matériel du fournisseur d'accès. Le dégroupage est soit partiel (seule la partie de la ligne transportant les données est raccordée au DSlam du FAI, la
partie sur laquelle circule la voix demeure branchée aux équipements de France Télécom), soit total (l'intégralité de la ligne est raccordée aux équipements du FAI). Une zone dégroupée désigne un central France Télécom dans lequel certains FAI ont
installé leurs équipements. Les FAI choisissent les zones qu'ils dégroupent, elles diffèrent d'un fournisseur à un autre.
Elle désigne un central de France Télécom dans lequel les FAI n'ont installé aucun équipement. Il reste possible de s'inscrire à l'ADSL dans ces zones : France Télécom branche la ligne téléphonique de l'abonné sur ses
propres DSlam et se charge alors de récupérer le trafic Internet et de le transmettre aux FAI. Tous ne proposent pas une offre en zone non dégroupée et, lorsque c'est le cas, les services sont restreints (pas de télévision) et les débits, plus
faibles (pas d'ADSL 2+). Dans le jargon des FAI, les offres en zone non dégroupée sont baptisées IP ADSL (ou option 5) ou ATM Collect (ou option 3).
Equipement installé dans les centraux de France Télécom, chargé de convertir le signal analogique de la ligne téléphonique en flux numérique transmis sur Internet.
Opération qui consiste à séparer la ligne de l'abonné en deux. La partie de la ligne transportant la voix (sur les fréquences basses) demeure reliée au réseau de France Télécom ; celle acheminant les données Internet
(sur les fréquences hautes) est raccordée aux équipements du FAI.
Opération qui consiste à débrancher la ligne de l'abonné pour la relier aux équipements du FAI. Dans ce cas, l'abonné ne peut plus passer d'appels téléphoniques sur le réseau de France Télécom. Pour appeler un correspondant,
il doit chez tous les FAI, excepté Telecom Italia raccorder son téléphone à son modem (Freebox, Neuf Box, etc.). Il ne paie plus d'abonnement mensuel à l'opérateur historique, mais ne doit pas pour autant résilier son contrat, ce qui entraînerait
la coupure de la ligne.
Technique d'acheminement des communications vocales par ADSL. L'abonné doit brancher un téléphone sur le modem chargé de numériser la voix (Freebox, Neuf Box), fourni par son FAI. Le téléphone par ADSL permet d'appeler
n'importe quel correspondant, même s'il n'est pas raccordé à l'ADSL.
Technique qui consiste à remplacer l'opérateur chargé de transporter les communications vocales de l'abonné. Ce dernier ne change rien à ses habitudes : il laisse son téléphone branché sur la prise téléphonique et
compose ses numéros normalement, en les faisant débuter par le 0, pour les numéros français. Seule différence : dans le central dont dépend la ligne, France Télécom transfère le trafic à un autre opérateur, qui achemine ensuite les
conversations en appliquant ses propres tarifs. Il est possible de souscrire à une offre de téléphone par présélection sans souscrire à l'ADSL. En revanche, de nombreuses offres ADSL nécessitent de s'abonner au téléphone par présélection. Il reste
possible de passer ses appels par l'opérateur historique en composant le 8 au lieu du 0, à condition d'avoir demandé cette option à son agence France Télécom.
Capacité d'une ligne téléphonique à supporter l'ADSL, déterminée par la distance entre la prise de l'abonné et le central France Télécom, ainsi que le diamètre de la ligne. Certaines lignes, très longues, ne sont éligibles
qu'à un débit minimal. Une mauvaise installation chez l'abonné (rallonge défectueuse, perturbations électromagnétiques) peut remettre en question l'éligibilité de la ligne.
Technique qui consiste à transporter des flux télévisés (compressés en MPeg2) sur le réseau ADSL. Pour en profiter, l'abonné doit utiliser un modem spécifique (Freebox, Neuf Box, etc.) et le relier à son téléviseur.
Plusieurs bouquets sont disponibles, selon les FAI. Tous ceux proposant la télévision par ADSL rediffusent les bouquets TPS et/ou CanalSatellite ; certains ont, en plus, composé leurs propres bouquets de chaînes (FreeTV, Neuf TV).
Technique qui consiste à fournir à l'abonné le débit maximum supporté par sa ligne et le DSlam auquel il est relié, sans changement d'installation. Le débit maximal en ADSL Max est de 8 mégas.
Technique permettant de multiplier par deux, voire trois, le débit maximal autorisé par l'ADSL. Elle nécessite de changer à la fois le DSlam présent dans le central téléphonique et le modem de l'abonné qui doit être
compatible avec l'ADSL 2+.
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