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WearSens, le collier connecté qui surveille ce que vous mangez

Des ingénieurs de l’Université de Californie ont développé un prototype de collier connecté qui analyse les tremblements de votre cou et en déduit ce que vous avalez. Pour vous obliger à réduire vos portions?

Vous ne pourrez plus craquer sur un pot de Nutella si vous portez ce drôle de collier baptisé Wear Sens ! Conçu par des ingénieurs de l’Université de Californie, l’objet n’a pour le moment rien d’un bijou avec son simple cercle en métal. Mais sa technologie vaut le détour, car elle est capable de détecter ce que vous absorbez.

A l’intérieur de son petit boîtier, des capteurs piézoélectriques. Ils sont sensibles à toutes les perturbations mécaniques qui agitent votre cou lorsque vous mastiquez et que vous déglutissez. Or, chaque boisson ou aliment ingurgité provoque un tremblement différent avec son proprepattern. Il devient ainsi possible de distinguer une chips d’un sandwich ou un coca d’un chocolat chaud. Les données sont envoyées à votre smartphone via une appli qui les analyse. Cette dernière peut ensuite faire vibrer le collier si vous avez trop mangé ou, heureuse perspective, vous dénoncer à vos proches ou votre médecin ! Du coup, le dispositif fait sérieusement penser au bracelet électronique des prisonniers…

Un apprentissage nécessaire pour calibrer l’appareil

Plus sympathique, l’appli peut aussi intervenir si vous manquez un repas ou que vous vous retrouvez déshydraté. Pour calibrer l’appareil, il faut cependant préalablement manger un sandwich et boire une boisson d’une quantité précise. L’appli va alors apprendre à reconnaître les normes des tremblements de votre cou.

Une première étude sur 30 personnes a été menée et des résultats publiés dans la revue IEEE Sensors Journal. L’appli fait bien la différence entre du froid ou du chaud, du dur ou du mou. Reste tout de même à affiner l’analyse jusqu’à distinguer les milliers d’aliments qui composent notre alimentation.

Mais les ingénieurs de WearSens planchent déjà sur d’autres applications possibles, comme le suivi de patients greffés dont la respiration pourrait trahir un rejet bien avant de les voir arriver aux urgences. Ou bien encore aider ceux qui voudraient arrêter de fumer à ne pas craquer.

Source : Popular Science

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Amélie Charnay