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Wanadoo mord la poussière

La filiale de France Télécom recule très nettement aujourd’hui, déstabilisée par le ” dégazage ” du distributeur britannique Dixons, l’un de ses actionnaires. Celui-ci vend, auprès d’investisseurs institutionnels, pas moins de 40 millions d’actions du fournisseur d’accès Internet.

L’indice CAC 40 se replie de 1,72 % à 4 485 points. Le Nouveau Marché se stabilise : +0,01 % à 1138 points.Quand les consommateurs américains n’ont plus confiance, les marchés boursiers mondiaux piquent du nez. Pourtant, les composantes de cet indice ne sont pas toutes orientées négativement. En effet, les Américains sont inquiets du fait de l’augmentation du chômage aux Etats-Unis et des signes de récession de plus en plus concrets.En revanche, ils sont plutôt confiants sur le futur, probablement en raison de l’issue du conflit afghan et des propos rassurants des entreprises quant au second semestre 2002. A Paris, l’indice CAC 40 perd néanmoins 1,72 % à 4 485 points.

Les valeurs télécoms chahutées

A la fin de l’année 2000, lors de l’offre public d’échange (OPE) de Freeserve, Dixons, le copropriétaire du fournisseur d’accès à Internet britannique s’était vu attribuer 181,6 millions d’actions Wanadoo. Aujourd’hui, Dixons se déleste d’approximativement 40 millions de titres par le biais d’un placement privé auprès d’investisseurs institutionnels (en d’autres termes, ils ne seront pas proposés au public). La nouvelle d’une avalanche d’actions sur le marché a malmené la filiale de France Télécom, la faisant lourdement chuter : -14,39 % à 5,65 euros.Aujourd’hui, à New York, devant un parterre d’analystes, le directeur général du groupe finlandais Nokia dissertait sur l’évolution du marché des télécommunications mobiles en 2002. Le constat n’est guère brillant. Jorma Ollila estime que la reprise n’interviendra pas en Europe avant neuf mois (soit au quatrième trimestre 2002).
Selon Sari Baldauf, directrice de Nokia Networks, la contraction du marché européen des réseaux mobiles GSM devrait être de l’ordre de 20 %. Au Etats-Unis, le marché serait, quant à lui, d’ores et déjà stabilisé.Les dirigeants de Nokia escomptent une croissance du chiffre d’affaires de leur groupe avoisinant les 15 %. La rentabilité devrait, elle aussi, être au rendez-vous et conforme aux objectifs. Pour son quatrième trimestre 2001, Nokia table sur un gain de 20 % de son chiffre d’affaires par rapport à celui du trimestre précédent (7,05 milliards deuros). Pour 2002, Nokia reste sur des objectifs 2002 de croissance à deux chiffres. A la Bourse de Paris, les investisseurs restent sceptiques : Nokia recule de 5,54 % à 26,45 euros.

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Augustin Garcia