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Vodafone rêve de dominer l’Internet mobile

L’opérateur de téléphonie mobile a dévoilé mardi un ambitieux projet de plate-forme mondiale d’accès à Internet pour tous ses abonnés. Le but? Devenir le numéro un de ce marché, mais surtout, mieux séduire les actionnaires du conglomérat allemand Mannesmann, sur lequel il a lancé une OPA hostile.

Dans la version 1 de la plate-forme, prévue en juillet 2000, les utilisateurs pourront jouer en Bourse, ou accéder à une messagerie Internet ainsi qu’à des informations locales. Les technologies actuelles WAP (Wireless Application Protocol) ou SMS (Short Message Service) seront utilisées.
La version 2 ?” annoncée fin 2000 ?” utilisera aussi bien Java que WAP 1.1, et permettra l’utilisation des messageries unifiées (voix, fax, mail), ou encore le positionnement par la technologie GPS. Commerce et portefeuilles électroniques y auront la part belle, et le téléchargement de fichiers MP3 sera possible.
Vodafone Airtouch a d’ores et déjà dévoilé le nom de ses partenaires. La plate-forme sera développée en collaboration avec Sun, IBM et InfoSpace.com. Le premier fournira la partie matérielle et logicielle, le deuxième officiera comme intégrateur de systèmes. Le troisième enfin, InfoSpace.com, s’occupera du contenu. Vodafone AirTouch s’est aussi associé aux sociétés Internet Charles Schwab (services financiers) et Travelocity.com et Sabre (informations et réservations pour les transports).
Côté fabricants de terminaux d’accès, Vodafone s’est assuré le concours de Psion et de Palm Computing (terminaux informatiques de poche), ainsi que d’Ericsson et de Nokia (mobiles).
Toutes les filiales et tous les partenaires de Vodafone pourront commercialiser cette solution. Dans les pays où lopérateur est absent, des licences seront accordées. En France, SFR, dont Vodafone détient 20 % du capital, pourrait ainsi introduire cette solution.

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La rédaction