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Valenciennes formalise son développement numérique dans une charte

Le pôle numérique rassemblera les acteurs principaux de la ville autour de huit activités.

Même si la ville de Valenciennes n’en a pas eu besoin jusque-là pour multiplier les initiatives dans les domaines des technologies numériques et du multimédia, elle va se doter cette année d’une “Charte du pôle numérique du Valenciennois “. Un acte officiel, fait pour rassembler les efforts de la ville, de l’université, de la communauté d’agglomération, de la sous-préfecture et du centre hospitalier. Le développement du pôle numérique devrait se concentrer sur huit domaines d’activité, qui incluent d’ailleurs des projets déjà existants : l’image numérique, la citoyenneté interactive, la formation, la santé, la culture, le développement d’entreprises, la création et, enfin, l’accompagnement d’activités nouvelles, des infrastructures de très haut débit. “C’est un moyen d’avoir une structure de décision et de fixer de grandes orientations communes, justifie Pascal Gosteau, directeur du service prospective, recherche et développement à la CCI. Avant, il existait un foisonnement d’initiatives. Beaucoup d’expérimentations étaient menées ?” avec succès, même, si l’on prend l’exemple de Supinfocom (école de conception multimédia créée en 1988?”NDLR ). Mais cette charte doit donner un sens, plus de logique à tout cela.”

Les activités retenues se sont diversifiées

La CCI compte ainsi amplifier son rôle d’interface entre les entreprises ?” notamment les PME ?” et les prestataires. A la fois pour les aider dans leurs activités, mais aussi dans leur implantation et leur financement. En parallèle, les Ateliers numériques de Valenciennes ?” la structure d’accueil de jeunes sociétés du multimédia et des technologies numériques créée en 2000 ?” vont être étendus. Les onze entreprises actuellement hébergées occupent déjà l’ensemble des locaux. Les activités retenues se sont diversifiées : SSII (Praxys, Soleas.Net), éditeur (E-Software), multimédia (PNT), son et imagerie numérique (Technique et Son), ingénierie documentaire (3ISN), ingénierie et maintenance industrielle (Comau Service)…“Au départ, il y a beaucoup de start up dans ce genre de pépinière. Nous commençons maintenant à avoir des sociétés qui travaillent sur le marché local “, assure le directeur du service prospective, recherche et développement de la CCI. Dernier événement encourageant pour Valenciennes, l’arrivée aux Ateliers numériques d’Amito. Cette société de production d’animations interactives pour mobiles y installe son siège européen de production 3D et recherche et développement.

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Arnaud Devillard