Une très petite entreprise teste la boucle locale radio
Film Avenir teste la boucle locale radio à Marseille. Pour cette petite entreprise, c'est aujourd'hui le seul moyen d'accès au haut débit.
Film Avenir, une entreprise de cinq salariés qui produit des films documentaires, loue du matériel et propose des prestations de postproduction, aspire à transmettre ou à recevoir de gros fichiers via Internet. Jusqu'à récemment, elle n'avait pas droit au haut débit. Le câble ne passe pas à proximité de ses locaux, et Manuel Soler, son gérant, estime qu'il lui faudrait débourser plus de 70 000 francs pour s'y raccorder. Il n'y a pas non plus de boucle locale en fibre optique qui passe au pied de son entreprise. Ne demeuraient donc que deux solutions : l'ADSL (haut débit sur réseau téléphonique) ou la boucle locale radio, deux services qui ne sont pas encore disponibles. Mais Completel a retenu Film Avenir pour tester son service de boucle locale radio : depuis décembre, la petite société expérimente la voix, et, depuis quelques jours, l'Internet à haut débit.
Pour cela, Completel a installé sur le toit de Film Avenir un mât et une antenne en visée directe avec ses propres équipements. Cette antenne est reliée par un câble coaxial à un modem (ou boîtier de terminaison de réseau) qui est connecté à l'autocommutateur de l'entreprise et à son routeur. Film Avenir dispose ainsi de deux fois 2 Mbit/s et peut passer jusqu'à trente appels simultanés (soit l'équivalent d'un lien T2 de France Télécom).
Pour cela, Completel a installé sur le toit de Film Avenir un mât et une antenne en visée directe avec ses propres équipements. Cette antenne est reliée par un câble coaxial à un modem (ou boîtier de terminaison de réseau) qui est connecté à l'autocommutateur de l'entreprise et à son routeur. Film Avenir dispose ainsi de deux fois 2 Mbit/s et peut passer jusqu'à trente appels simultanés (soit l'équivalent d'un lien T2 de France Télécom).