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Une fausse bonne idée

Très loin des premiers Eee PC sortis en 2008, avec leur écran riquiqui, leur puce laborieuse, leur stockage limité et leur contrôleur graphique poussif en 3D,…

Très loin des premiers Eee PC sortis en 2008, avec leur écran riquiqui, leur puce laborieuse, leur stockage limité et leur contrôleur graphique poussif en 3D, Asus propose un miniportable très ambitieux. Avec son processeur Atom double cœur et une puce graphique nVidia Ion, voilà de quoi aller boxer dans la catégorie des ultraportables. Pourtant la réalité est plus complexe. Au ressenti, c’est vrai, le 1201N permet de regarder des films en HD de manière fluide et agréable. Mais la nervosité reste celle d’un netbook, donc assez mollassonne, aggravée par une surcouche de pourriciels ! Il subit aussi la concurrence des ultraportables low cost, les fameux CULV (voir l’Oi n° 222), qui coûtent de 50 à 100 euros de plus mais qui sont bien plus rapides, sauf pour le jeu 3D. En effet, un processeur Atom double cœur reste beaucoup plus limité qu’un Celeron, Pentium ou Core 2 SU. Même l’autonomie fait ici défaut, puisqu’elle n’atteint que trois heures en lecture vidéo ! La plus-value est donc assez limitée. Un film bien compressé en résolution standard est déjà agréable à regarder sur un écran 12 pouces, si bien que la différence avec le 720p ne saute pas aux yeux ! On aurait préféré qu’Asus se concentre sur des problèmes pratiques tels l’angle de vision encore trop restreint, le dégagement de chaleur au niveau du repose-main, ou le boîtier noir salissant, qui donne par ailleurs l’impression de céder lorsque l’on appuie sur les touches du clavier. Dommage, car le design est, dans l’ensemble, très réussi. Frustrant.

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Jean-Marc Aubry