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Une conjoncture favorable pour garder la forme

L’heure de la rentrée vient de sonner, et voilà déjà les informaticiens courbés devant leur machine, les yeux rivés sur leur écran.

Et ce, pendant huit, dix, douze heures, voire plus ! En effet le travail ne manque pas ! A entendre les patrons de sociétés, SSII ou web agencies, les ressources humaines ne suffisent pas pour répondre à la pléthore de projets. Croissance oblige ! Le FMI ne vient-il pas d’annoncer une croissance de 3,4 % cette année et autant en 2001 ?” La valse des salaires recommence comme en 1989 ! “, avoue carrément un représentant de Syntec Informatique. Certains vont en jouer ! Mais attention, à quoi sert de gagner des fortunes si on s’abîme la santé ?Il suffit d’entrer dans un de ces immeubles du Silicon Sentier pour s’en inquiéter. Côte à côte faute de place, les jeunes embauchés, absorbés dans leur programmation, se ramollissent au fil du temps au risque de devenir des vieux avant l’âge (d’autant qu’on vieillit plus vite dans les hautes technologies) en remplaçant le surf sur l’océan par celui de la Toile.Et quid de leur tonus ? Les plus astucieux l’ont compris. Il est grand temps de jouer sur cette conjoncture particulièrement favorable pour trouver l’entreprise qui non seulement offre une rémunération digne de ce nom, mais encore qui respecte l’autonomie de ses salariés, les laissant disposer de plages suffisantes pour prendre le temps de se dérouiller.A l’instar de sociétés californiennes qui mettent à disposition de leurs ” précieux ” employés toute une panoplie de services, dont des salles de sport ou de massage, certaines entreprises de la nouvelle économie prennent ce nouveau pli. C’est le moment de faire le bon choix, car le vieil adage vaut toujours aujourdhui “Qui veut aller loin ménage sa monture.”.Prochaine chronique le 18 septembre.

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Anne-Françoise Marès