Le Simplem, de Nec, est le plus abouti des PC tout-en-un. Son unité centrale et son lecteur de DVD-ROM sont placés derrière son écran plat de 15 pouces de diagonale. Tous les câbles ont disparu, à l’exception du cordon d’alimentation. Clavier, souris et télécommande communiquent avec l’ordinateur par ondes radio. Ainsi conçue, la machine se fait très discrète, que ce soit à la maison, au bureau, ou encore sur un guichet d’accueil. Mais cette intégration poussée à l’extrême est coûteuse… A près de 25 000 F (3 811 E), le prix du Simplem avoisine celui des notebooks haut de gamme, pas plus encombrants et souvent mieux équipés.
Peu de possibilités d’évolution
Le prototype que nous avons testé s’est montré à la hauteur des tâches de bureautique courantes. Doté d’un processeur Celeron 466, d’Intel, de 64 Mo de mémoire vive, et d’un disque dur de 6 Go, il affiche un indice de rapidité sous Windows 2000 proche de celui de l’iPaq, de Compaq, destiné au même usage. La version que Nec commercialisera d’ici à la fin de l’année devrait même monter en puissance grâce à un Pentium III 500. Le Simplem se distingue par sa facilité d’emploi. L’écran à matrice active procure un très bon confort visuel et sa surface d’affichage est à peine inférieure à celle de certains moniteurs de 17 pouces. Du fait de la conception très particulière de ce PC, ses capacités d’évolution sont réduites : impossible d’ajouter une carte d’extension, pour améliorer les dispositifs audio et vidéo, par exemple. L’ajout de mémoire vive est un peu laborieux. Il faut démonter quelques composants pour accéder à l’unique connecteur libre destiné à recevoir une barrette de mémoire de type SO-Dimm, conçue pour les portables. Heureusement, le Simplem dispose en standard des principaux accessoires indispensables : modem et lecteur de DVD-ROM. Certes, il est dépourvu de lecteur de disquettes interne et de carte réseau. Mais ses prises variées permettent d’accueillir de nombreux périphériques externes. Une petite trappe logée sur le côté gauche du PC renferme deux prises USB et deux connecteurs PC Card pour brancher des cartes d’extension pour portables (adaptateur réseau, RNIS, SCSI, etc.). Grâce à sa prise IEEE 1394, l’appareil de Nec est même capable de tirer parti des périphériques exigeant de hauts débits de communication comme les disques durs externes, les graveurs de CD et les caméscopes numériques. Un atout que le Simplem partage avec un autre ordinateur tout-en-un, l’iMac, d’Apple.Points forts
– Peu encombrant.
– Très bon écran.
– Un seul câble à brancher.
– Connecteurs externes variés.Points faibles
– Prix élevé.
– Capacité d’évolution réduite.
– Peu adapté aux jeux en 3D.Usage recommandé
Grâce à sa taille réduite, le Simplem occupe peu de place sur un bureau. Mais il s’agit surtout d’un objet de prestige, très coûteux. Son équipement et sa rapidité d’exécution le destinent aux travaux de bureautique courants. Mais il est peu adapté aux jeux en 3D en raison de sa puce graphique pas assez performante.Rapport qualité/prix : 10/20
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