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Un gang de faussaires à la carte bancaire sous les verrous

Ils récupéraient les codes des cartes de crédit grâce à une caméra, fabriquaient de fausses cartes et vidaient les comptes de leurs victimes.

Satisfaction à la section de recherche de la gendarmerie de Bourges. Après plusieurs mois d’enquête, elle vient de mettre à jour un réseau international d’escrocs à la carte bancaire, révèle Le Parisien dans son
édition du 15 mai. Originaires de Roumanie, de Moldavie, et de Bulgarie, les sept personnes arrêtées utilisaient la technique dite du ‘ skimming ‘ pour piéger des dizaines de distributeurs de billets et récupérer les
données des cartes bancaires de leurs victimes.Selon le type de distributeur auxquels ils avaient affaire, les faussaires installaient soit une mini caméra, soit un faux clavier, pour à chaque fois récupérer le code à quatre chiffres des détenteurs de cartes. Ils glissaient
également un appareil, le fameux ‘ skimmer ‘, dans la fente du distributeur pour relever la piste magnétique de la carte. ‘ A chaque fois l’installation était rapide, les équipements à la dimension du
distributeur, et les utilisateurs de cartes qui opéraient le plus normalement du monde un retrait d’espèces n’y voyaient que du feu ‘,
indique à 01net.com la section de recherche de la gendarmerie de
Bourges.

Plus d’un million d’euros de butin

Avec les informations collectées, les escrocs fabriquaient ensuite des batteries de fausses cartes et la ‘ belle vie ‘ pouvait commencer. Les individus arrêtés avaient choisi de sévir en province (Nièvre, Lot,
Vendée, Charente-Maritime…). Leurs premiers agissements avaient été identifiés dans le Cher au début de l’année 2007. Les fausses cartes fabriquées étaient ensuite utilisées dans plusieurs pays européens, notamment en Italie et en
Grande-Bretagne. Au total, le butin prélevé sur le compte des victimes s’élèverait à plus d’un million d’euros.Deux des membres de la bande ont été interpellés à Achères (Yvelines) en flagrant délit de piratage d’un distributeur. Si la technique était au point, elle manquait toutefois un peu de rigueur. ‘ Comme souvent,
ils installaient leur dispositif en plein jour sans prendre de précautions ‘,
indique au Parisien un responsable de la section de recherche de Bourges.

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Philippe Crouzillacq