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Tout ça pour ça ?

1 031 voitures à piloter ! Voilà l’argument massue de Gran Turismo 5. Une telle exhaustivité suscite l’admiration. Et une légère frustration, lorsque l’on découvre la liste des…

1 031 voitures à piloter ! Voilà l’argument massue de Gran Turismo 5. Une telle exhaustivité suscite l’admiration. Et une légère frustration, lorsque l’on découvre la liste des bolides : 22 Mazda MX-5,11 Subaru Impreza Sedan, 13 Nissan Fairlady Z, 12 Mitsubishi 3000 GT… Beaucoup de voitures, donc, mais pas autant de modèles différents. D’autant que seuls 20 % des véhicules sont Premium, c’est-à-dire qu’ils bénéficient de la plus haute qualité de modélisation, et disposent de la vue embarquée. Qu’importe, le garage est suffisamment fourni pour offrir aux joueurs occasionnels comme aux passionnés quelques dizaines d’heures de plaisir. D’autant que les options de pilotage peuvent être réglées très finement, tout comme le niveau d’assistance (ABS, antipatinage, aide au freinage, indicateur de trajectoire idéal…). De quoi rassurer les novices. Seul bémol, si la conduite se montre assez réaliste, en revanche les chocs sont toujours aussi mal gérés. Entrer en collision à 200 km/h ne causera aucun dégât significatif. Comme dans GT4, ce nouvel opus propose au joueur de passer différents permis qui permettent d’acquérir les rudiments du pilotage tout en gagnant des points d’expérience et des crédits, qui permettront de débloquer les épreuves successives et d’acheter des véhicules neufs ou d’occasion. Évidemment, pour acquérir les bolides les plus chers, il faudra recommencer encore et encore les mêmes courses pour obtenir les crédits nécessaires. Si cette nouvelle version séduit par sa richesse, elle déçoit aussi par son niveau de finition. Certains véhicules standards pâtissent d’une modélisation indigne d’un Grand Turismo. Et ne parlons pas des ombres qui souffrent d’un crénelage et d’effets de scintillement là encore inadmissibles.

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Philippe Fontaine