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Teoma, un nouveau moteur à tester

Le nouveau moteur de recherche Teoma utilise une technologie proche de celle de Google, mais avec un index de pages bien inférieur. Les premiers tests sont plutôt satisfaisants.

Le monde des moteurs de recherche vient de s’enrichir d’une nouvelle recrue, Teoma : une version bêta de cet outil est en ligne depuis le mois de mai. Si son interface minimaliste est un peu rébarbative, elle n’en cache pas moins une technologie de recherche attractive.Pour fournir une liste de réponses à une requête, Teoma rassemble d’abord les sites contenant les mots-clés, l’ensemble formant la “community” (communauté). Il évalue ensuite le degré de pertinence de chacun d’entre eux, selon le nombre de liens qui pointent vers eux, en restant à l’intérieur de la communauté. Il se distingue en cela de Google, et de la technologie PageRank, qui utilise aussi le nombre de liens pointant vers un site pour évaluer sa popularité, mais qui effectue ce classement à partir du Web en entier. Ce système présente le risque d’être submergé par le nombre de réponses, plus ou moins pertinentes, si le thème de la recherche est très vague ou très populaire.

Les réponses d’une requête sont présentées sous trois formes

Autre nouveauté proposée par Teoma, les réponses d’une requête sont présentées sous trois formes : les sites classés par ordre de pertinence, par thèmes ou ” les liens des experts “, qui permettent d’avoir accès à des adresses de sites commentées.Dans les faits, Teoma semble efficace. Les quelques recherches effectuées par nos soins donnent des résultats aussi bons que ceux de Google, la référence en matière de moteur de recherche.Cependant, comme pour toute version bêta, quelques améliorations seraient à apporter. Ainsi, la liste des résultats est encore encombrée par de nombreux doublons. De plus, il n’est pas possible de sélectionner la langue des sites que l’on souhaite voir apparaître. Et l’interface est en anglais uniquement.Enfin, Teoma puise dans une base de données de 100 millions d’URL indexées, ce qui est peu au regard des 625 millions de pages revendiquées par Google. Autant de petits défauts que ses concepteurs ne devraient pas manquer de corriger dans la version définitive.

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Coralie Cathelinais