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Switch hackées : Nintendo attaque (vraiment) Bowser en justice

Le bien nommé Gary Bowser est poursuivi avec un de ses acolytes dans le cadre du développement et de la vente d’outils permettant de faire sauter les protections numériques des consoles et jeux de Nintendo.

Avouons que ce n’est pas tous les jours que l’on peut écrire que « Mario s’en prend à Bowser » puisque c’est généralement l’inverse. Dans notre monde, il s’agit de Nintendo of America qui poursuit Gary Bowser, un hacker suspecté de vendre des hacks pour la Switch avec son collègue français Max Louarn via leur entreprise Team Xecuter.

Loin d’être des perdreaux de l’année, Team Xecuter officierait depuis 2013. À l’époque, l’équipe développait des appareils qui cassaient les protections des 3DS. Désormais, les outils que sont SX Pro, SX Core, et SX Lite ciblent les différentes déclinaisons de la Switch et permettent aux consoles déverrouillées d’exécuter les jeux qui ont été, eux aussi, déprotégés.

Si ces outils permettent, notamment, d’archiver les jeux pour le futur (émulation, etc.), le caractère sulfureux des deux acolytes et le fait qu’ils gagnent de l’argent avec les outils pirates ne plaident pas en leur faveur. C’est pourquoi les avocats de Nintendo ont dégainé l’artillerie lourde, en demandant pas moins de 2500 dollars pour chaque Switch piratée et 150.000 dollars pour chaque infraction à la propriété intellectuelle liée aux jeux.

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Les deux comparses sont actuellement en détention dans leurs pays respectifs, le français attendant la décision quant à son extradition vers les États-Unis. Comme dans les jeux vidéo de Nintendo, il est assez peu probable que Bowser s’en sorte indemne.

Source : Polygon

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