Sursis prolongé pour Com One
Placée en redressement judiciaire en avril, la société s'est vue autorisée à poursuivre ses activités jusqu'au début de 2004, dans l'espoir de signer un accord avec un partenaire industriel.
Les fabricants français de produits informatiques ne sont pas légion. Tentant de ne pas rejoindre la troupe des disparus, le concepteur bordelais de modems Com One bénéficie d'un sursis, après la décision du tribunal de commerce de
Bordeaux de prolonger jusqu'au 25 février la période de son
redressement judiciaire, censée se terminer fin août.Principal argument avancé par Didier Récapé, le directeur administratif et financier de la société : ' Notre dossier n'est pas prêt. Nous travaillons sur un plan de continuation depuis avril, mais les
obligations d'un redressement judiciaire ne nous ont pas laissé le temps de le boucler. 'La question des dettes reste ainsi en suspens. Le plus gros créancier de Com One a pour nom Sagem, auquel la société doit la somme de 4,2 millions d'euros. ' Pour pouvoir résoudre le problème de notre
endettement, il va nous falloir d'abord finaliser notre plan. Nous discutons sérieusement avec un partenaire industriel, pas financier, qui pourrait nous permettre de sortir du redressement judiciaire. '
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