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Stratégie : vers une privatisation des opérateurs de satellites

En rachetant, en novembre 2001, pour 4,3 milliards de dollars, l’opérateur de satellites américain GE-Americom, SES (Société européenne des satellites), société privée dès l’origine et opérateur…

En rachetant, en novembre 2001, pour 4,3 milliards de dollars, l’opérateur de satellites américain GE-Americom, SES (Société européenne des satellites), société privée dès l’origine et opérateur d’Astra, se donne un nouveau nom : SES-Global. Elle devient ainsi, et surtout, le numéro un mondial, devant Intelsat et Eutelsat. Elle a, en outre, noué des partenariats avec Nordic Satellite AB (Scandinavie), Asiasat et Starone (Amérique latine) pour disposer d’une couverture mondiale. Eutelsat, quant à lui, a vécu sa révolution cet été en devenant une entreprise privée. “Jusqu’à présent, notre activité consistait à revendre de la bande passante à des opérateurs tels que France Télécom, Deutsche Telekom ou BT. Désormais, nous devenons une entreprise commerciale, et nous allons nous tourner vers l’entreprise. Puis, plus tard, vers le grand public”, précise Jean-François Frémaux, directeur du développement au département multimédia d’Eutelsat. On notera également qu’Intelsat, le pionnier des opérateurs de télécommunications par satellite, est également en période de privatisation. Une évolution quInmarsat, autre système satellitaire mondial, a connue en 1999.

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Jean-Pierre Soulès