Passer au contenu

SFR a attiré deux fois moins de clients que Free au premier trimestre

Le groupe Vivendi, maison mère de SFR, vient de publier les résultats du fournisseur d’accès à Internet pour le 1er trimestre 2011. Le FAI a conquis 65 000 nouveaux clients au cours de cette période.

La Neufbox Evolution ne connaît pas le succès commercial de la Freebox Révolution. A l’occasion de la publication de ses résultats financiers du 1er trimestre 2011, le groupe Vivendi a présenté le taux de recrutement de sa filiale SFR. Pendant les trois premiers mois de l’année, le fournisseur d’accès à Internet a séduit 65 000 nouveaux clients. Dans le même temps, son concurrent Free en a quant à lui attiré 154 000, soit près de 2,5 fois plus.

Le FAI précise que la Neufbox Evolution a conquis 250 000 clients depuis son lancement en novembre. C’est 50 000 de plus que lors du dernier décompte à la fin du mois de février. Au total, 4,952 millions d’internautes recourent aux offres de SFR.

Les détenteurs de smartphone toujours plus nombreux

Cette activité a engendré un chiffre d’affaires de 988 millions d’euros, en hausse de 0,7 % par rapport à la même période en 2010. Si l’on exclut les baisses de tarifs imposées par les régulateurs ainsi que les répercussions du nouveau régime de la TVA (que SFR avait prise à sa charge pendant le mois de janvier), le chiffre d’affaire aurait progressé de 2,1 %.  

Dans le secteur du mobile, SFR a conquis 94 000 nouveaux abonnés, ce qui le place à la tête d’un parc de 21,039 millions de clients. Les détenteurs de smartphone sont toujours plus nombreux, puisqu’ils constituent à ce jour 31 % de ses clients, contre 18 % à la même période en 2010.

L’activité mobile a produit un chiffre d’affaires de 2,132 milliards d’euros, en recul de 2,4 % par rapport au 1er trimestre 2010. Là encore, il faut tenir compte des effets de l’augmentation de la TVA, que SFR a décidé de prendre en charge totalement pour ses clients mobiles.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction