Serveurs LDAP : en attendant le banc d'essai universel
Les performances sont critiques pour les serveurs d'annuaires Internet. Des tests placent l'outil de Novell devant ceux de Netscape et de Microsoft.
En sortant eDirectory à l'automne dernier, Novell a mis l'accent sur les performances de son serveur d'annuaires Internet. eDirectory est en effet basé sur NDS 8, la première version à gérer nativement le protocole d'accès LDAP (Lightweight Directory Access Protocol). Novell se replace ainsi face à Netscape, le numéro un des vendeurs d'annuaires compatibles LDAP.
Les performances et l'évolutivité sont devenus des arguments déterminants, tant il est vrai que les annuaires d'entreprise ont la réputation d'être de gros consommateurs de mémoire et de puissance processeur. L'implémentation plus ou moins réussie de LDAP, mais aussi le recours de plus en plus fréquent à des mécanismes de sécurisation de type SSL (Secure Socket Layer), viennent en outre compliquer les déploiements d'annuaires. Malheureusement, il n'existe aucun protocole de test de performance universellement accepté, qui permette de jauger les serveurs LDAP. Des laboratoires privés, tels que Mindcraft et Keylabs, proposent néanmoins des batteries de tests.
Novell revendiquait pour son annuaire Internet des performances supérieures - d'environ 50 % - à celles de Netscape Directory Server (voir encadré), alors qu'il ne maîtrisait pas encore LDAP. Mindcraft avait montré que les réponses aux requêtes LDAP de NDS 7 complété de son extension LDAP Services for NDS étaient jusqu'à deux cent vingt fois plus faibles que celles du serveur d'annuaires de Netscape testé dans sa version 3.
Les performances et l'évolutivité sont devenus des arguments déterminants, tant il est vrai que les annuaires d'entreprise ont la réputation d'être de gros consommateurs de mémoire et de puissance processeur. L'implémentation plus ou moins réussie de LDAP, mais aussi le recours de plus en plus fréquent à des mécanismes de sécurisation de type SSL (Secure Socket Layer), viennent en outre compliquer les déploiements d'annuaires. Malheureusement, il n'existe aucun protocole de test de performance universellement accepté, qui permette de jauger les serveurs LDAP. Des laboratoires privés, tels que Mindcraft et Keylabs, proposent néanmoins des batteries de tests.
Novell revendiquait pour son annuaire Internet des performances supérieures - d'environ 50 % - à celles de Netscape Directory Server (voir encadré), alors qu'il ne maîtrisait pas encore LDAP. Mindcraft avait montré que les réponses aux requêtes LDAP de NDS 7 complété de son extension LDAP Services for NDS étaient jusqu'à deux cent vingt fois plus faibles que celles du serveur d'annuaires de Netscape testé dans sa version 3.