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Serveurs : Itanium et Windows 2000 plutôt timides

Spécial Cebit. Peu de serveurs à base d’Itanium, le processeur 64 bits d’Intel. A peu près autant de panonceaux Windows 2000 chez les constructeurs et les éditeurs d’applications d’entreprise. Plus rares, en tout cas, que les pingouins Linux.

Chez IBM, par exemple, les Netfinity 4000R hébergeaient les distributions Linux de Red Hat, de Caldera, de TurboLinux et de SuSE. Pas de Windows 2000, donc, pour des raisons de certification, hormis à travers l’environnement d’exécution VMware ?” de l’éditeur éponyme ?” qui permet de faire tourner plusieurs systèmes d’exploitation sur un PC.


Vedette potentielle du salon, l’ES7000 à 32 processeurs Itanium, d’Unisys, n’embarquait finalement que 16 processeurs Xeon pour faire tourner une version préliminaire de Windows 2000 Data Center. Compaq choisissait quant à lui loption 64 bits sur son quadriprocesseur Itanium. Tandis que Fujitsu-Siemens, plus occupé à annoncer de nouveaux serveurs Unix, choisissait le contexte 32 bits.
De toute façon, il faut attendre. Windows 2000 Data Center arrive, au mieux, fin mai, et les serveurs Itanium à partir de fin juin. De plus, les performances limitées du processeur les réserveront aux développeurs souhaitant porter leurs applications en 64 bits.

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La rédaction