- Sept appareils photo avec zoom XXL
- Tableau comparatif
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
- Comment nous les avons testés
Si les “ bridges ”, ces gros compacts équipés de zooms impressionnants et de viseurs électroniques, plaisent encore, c’est surtout à cause de leur aspect tout-en-un. Une polyvalence maximale pour une taille minimale. C’est l’appareil idéal pour qui a peur d’être trop limité avec un compact, mais qui n’a pas envie de passer du côté du reflex, avec ce que cela implique en termes de coût, d’encombrement, etc. Le bridge, c’est aussi et surtout le compagnon d’aventures du globe-trotter par excellence : capable de faire face à toutes les situations, tout en permettant de voyager léger.Son atout principal réside dans son zoom, en général très proéminent. S’il y a quelques années, on ne dépassait guère les 10 ou 12x, la concurrence a poussé les constructeurs à surenchérir, et on se retrouve aujourd’hui avec des monstrueux zooms optiques 20x (équivalent à une plage focale de 28 x 560 mm !), comme sur le Casio, l’Olympus et le Canon. Et ce n’est qu’un début. Olympus prévoit de commercialiser un bridge 26x qui devrait faire le bonheur des paparazzi en herbe.Mais l’amplitude focale ne fait pas tout, et ce qui manquait aux bridges pour être vraiment polyvalents, c’est le grand-angle afin de réussir aussi bien les photos en intérieur que les panoramiques. Eh bien, c’est désormais devenu un standard, puisque sur nos sept appareils, six sont dotés d’un grand-angle inférieur ou égal à 28 mm. Autre bonne nouvelle, le stabilisateur s’est généralisé, et heureusement, tant il est indispensable avec des zooms de cette amplitude. Il permet de prendre des photos quand la lumière décline, mais il compense surtout les tremblements de la main, impossibles à contrôler quand le zoom est déployé au maximum. Notez que tous les stabilisateurs ne se valent pas. Les technologies utilisant une lentille mobile intégrée au cœur de l’objectif sont en principe plus efficaces que celles qui jouent sur les mouvements du capteur. Une règle qui n’est cependant pas absolue, comme le démontre le très concluant stabilisateur de l’Olympus SP-565UZ.
Une technologie délicate à maîtriser
Concevoir un zoom de 15, 18 ou 20x, compact et de qualité, n’est pas une mince affaire. Il faut des miracles d’ingénierie pour éviter tous les défauts inhérents à ce type d’optique extrême. Dans ce domaine, les ingénieurs de Panasonic ont bien travaillé sur le FZ28 : distorsion, aberrations chromatiques et vignetage sont très bien maîtrisés, aussi bien en grand-angle qu’au télé objectif. Canon s’en tire aussi plutôt bien, tout comme Casio. En queue de peloton, on retrouve Sony et Fujifilm, ce qui est assez étonnant, car ce sont les deux zooms les plus modestes de notre sélection : 15x “ seulement ”.
Des capteurs pour tout type d’usage
Côté capteurs, tous les appareils sont équipés de modèles de 9 ou 10 Mpix. Une définition qui peut sembler limitée lorsqu’on sait que des compacts sortent aujourd’hui avec des capteurs CCD de 15 Mpix. Il n’en est rien dans la pratique, 10 Mpix étant suffisants pour 99 % des usages. Cela permet d’imprimer sans souci des photos au format 20 x 30 cm, voire 40 x 30 cm. En outre, limiter la densité de pixels sur des capteurs qui ont la taille d’un ongle d’auriculaire permet, théoriquement, de mieux contenir certains défauts, tel le bruit numérique qui apparaît aux hautes sensibilités ISO. Car, c’est aussi une des nouveautés de cette génération de bridges, tous proposent un mode haute sensibilité qui permet de limiter les risques de flou lorsqu’il n’y a pas beaucoup de lumière ou lorsque le zoom est déployé à fond. Certains affichent même de prétentieux 1 600 ou 3 200 ISO qu’on évitera cependant d’utiliser, tant la précision de l’image baisse à ces valeurs.Des appareils s’en tirent cependant très bien à 400 et 800 ISO. C’est le cas, encore une fois, du Panasonic et, dans une moindre mesure, du Canon et du Nikon. Le traitement interne de ces appareils parvient à éliminer le bruit, tout en conservant une bonne précision de l’image. A l’inverse, le Fuji élimine le bruit de façon si violente qu’une grande partie des détails de l’image disparaît avec. Chez Sony, Olympus et Casio, le niveau de détail est mieux préservé, mais le bruit persiste.Dernier point important sur les bridges, le mode vidéo. Dans leur volonté de polyvalence, les bridges offrent désormais cette possibilité, avec parfois de très bonnes surprises, tel le mode vidéo Canon qui permet de filmer en Full HD, ou ceux du Panasonic et du Fuji (1 080 x 720 pixels). Il faut cependant garder à l’esprit que l’on a affaire à des appareils photo et que ces fonctions vidéo restent accessoires. Elles sont encore loin d’égaler celles d’un caméscope. La vidéo est compressée et le microphone pas toujours très efficace.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
