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Sénart décentralise son organisation

Convivial, le nouveau système géographique offre aux utilisateurs une autonomie plus importante.

Le Syndicat d’agglomération nouvelle (SAN) de Sénart, en changeant son système d’information géographique (SIG), a rendu ses utilisateurs beaucoup plus autonomes. Installé à la fin des années 1980, son premier système, Demeter, l’obligeait, avec des applications sous Unix, à avoir une organisation très centralisée. Seuls des ” spécialistes ” pouvaient intervenir pour des opérations autres que la simple consultation. Aujourd’hui, les applications cadastrales et d’urbanisme – soit une douzaine de postes – ont migré sous Windows en utilisant le serveur ArcSDE et les postes de travail ArcView d’Esri France. Les utilisateurs peuvent éditer des documents sur n’importe quelle imprimante. Chose impossible auparavant. Chaque service équipé remettra lui-même à jour les données qui le concernent. Avec une formation de trois à six jours, les utilisateurs seront également capables de créer leurs propres outils. “Notre nouvelle application SIG, couplée à un intranet en 2001, permet une ouverture vers d’autres utilisateurs potentiels et va générer une demande supplémentaire”, se réjouit Dominique Tavernier, en charge de l’administration des bases de données urbaines du SAN. Plusieurs services, dont les trans- ports ou la planification, ont demandé à bénéficier du nouveau système. “Nous allons mettre en place des groupes de travail par application métier pour voir s’il est possible de définir collectivement des cahiers des charges. En effet, pour un même projet, il faut coordonner plusieurs services communaux différents.”

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CCh