Sur la soixantaine de stands réunis sur le sa-lon de la sécurité informatique (les 21 et 22 novembre dernier au Cnit), la tendance était aux systèmes de clés publiques (PKI), lesquels bénéficient de l’assouplissement de la législation française en matière de chiffrement. Mais les coupe-feu et les outils de protection des données figuraient également en bonne place.
Encore trop de non-initiés
Dans les deux salles de conférence, des séminaires ont eu lieu toutes les heures. “Les séminaires sont plus intéressants et plus stratégiques, estime Philippe Landry, de l’Office national de la chasse. Les stands ne présentent que des produits.” Un avis que partage Gilles Lorant, responsable des projets sécurité chez Ce-getel. “Les exposants ont une démarche entièrement mercantile. Tout est préparé pour un premier entretien.” Mercantiles, les exposants ? Tous s’en défendent, justifiant plutôt d’une action pédagogique devant l’inculture des visiteurs. “Je suis étonné par le nombre de personnes qui en sont au niveau 0″, confie Christophe De-caux, directeur marketing de MatraNet. “Les visiteurs ne savent pas encore exactement de quoi ils ont besoin, estime du bout des lèvres Marcello Spiza, directeur général d’Entrust, en admettant toutefois que les besoins se sont nettement précisés depuis le salon InfoSec “. Si l’adéquation entre l’offre et la demande semble encore difficile, il est unanimement admis que le public est sensibilisé aux problèmes de la protection des données. Cest déjà ça.infosecurity.com.fr
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