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RSF invite à ‘ cybermanifester ‘ le 12 mars

Une opération ‘ 24 heures contre la censure ‘, pour défendre la liberté d’expression sur le Net est organisée par RSF. Les internautes pourront s’y joindre sous forme d’avatars.

La censure ne connaît pas de frontières, ni dans le monde réel, ni sur Internet. Ardent défenseur des journalistes et de la liberté d’expression, Reporters Sans Frontières (RSF) se charge régulièrement de le
rappeler. Et pour mieux marquer les esprits, l’association multiplie les campagnes originales, comme les
‘ cybermanifestations ‘.Après un premier essai
fin 2006, RSF organise une nouvelle opération ‘ 24H contre la censure ‘, pendant laquelles les
internautes pourront dénoncer les censeurs du Web, sur le site de l’association. RSF rappelle à cette occasion que 63 personnes, journalistes ou simples blogueurs, sont actuellement emprisonnées dans le monde pour des propos tenus sur
Internet.

Des avatars à l’assaut de places étrangères

Du mercredi 12 mars à 11 h (heure de Paris) au 13 mars même heure, n’importe qui pourra se connecter sur
RSF.org, se créer un avatar (personnage virtuel) et sélectionner un slogan parmi ceux proposés par l’association. Il lui faudra ensuite choisir le pays où il souhaite manifester virtuellement (Chine, Corée du Nord, Birmanie, Cuba, Egypte, Tunisie., etc.), représenté graphiquement.Ce choix n’a pas forcément de lien avec le vécu de l’internaute ou ses connaissances de la censure. L’objectif est simplement d’avoir un maximum de participants. Pendant l’opération, les ‘ cyber-manifestants ‘
pourront croiser les avatars des autres internautes, rendant compte du succès de cette manifestation virtuelle.Selon RSF, 40 000 internautes avaient participé à sa première manifestation virtuelle. Celle-ci consistait à cliquer, à l’aide d’un planisphère, sur les pays considérés comme ‘ ennemi
d’Internet ‘
ou ‘ trou noir du Web , par l’association. Actuellement, RSF recense
treize ennemis d’Internet (dont l’Arabie Saoudite, l’Iran ou le Vietnam) et a consenti à retirer de sa ‘ black list ‘ trois pays jugés en
progrès : la Libye, les Maldives et le Népal.

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Julie de Meslon