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RLX range ses lames

La start-up se recentre sur le logiciel. Elle ne vendra plus de serveurs lames, un marché qu’elle a pourtant contribué à créer.

Le rôle de pionnier n’est pas un gage de succès dans l’industrie informatique. Surtout quand le marché visé se révèle fantomatique. La start-up texane RLX Technologies, une des premières à avoir commercialisé des serveurs lames, très
fins et empilables à volonté, vient ainsi d’annoncer son intention de quitter ce marché, pour se concentrer sur sa plate-forme logicielle.La société a été créée en 1999 par des anciens de Compaq. Ses premiers RLX Server, sortis en 2001, avaient bénéficié d’une forte exposition. Ils faisaient en effet partie des premiers serveurs à
utiliser les processeurs Crusoe de Transmeta, une autre start-up qui venait de dévoiler ses produits. Destinés à être empilés dans des armoires, les serveurs lames nécessitaient des
puces à faible consommation. Soit, à l’époque, la spécialité de Transmeta. L’alliance n’était toutefois que de raison, puisque RLX a rapidement migré ses machines vers des processeurs Intel du même type.

Beaucoup d’acteurs pour un petit marché

La société avait établi d’autres partenariats. IBM s’était ainsi engagé à revendre ses produits. Mais le géant américain a rapidement mis fin à cet accord et a sorti
ses propres serveurs lames. Tous les autres grands du secteur, comme HP et Dell, se sont aussi dotés de leurs gammes maison. Soit beaucoup d’acteurs pour un secteur très réduit. Début
2003, les ventes de serveurs lames en Europe représentaient
moins de 2 % des ventes totales de serveurs, selon Gartner Dataquest.RLX vient donc de décider de jeter l’éponge. La société se focalisera dorénavant sur la commercialisation de Control Tower, son logiciel dadministration de serveurs lames, qui devient, dans la foulée, disponible pour toutes les
plates-formes du marché.

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Ludovic Nachury