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Résultats par critère

Ni les caractéristiques techniques, ni l’ergonomie ne départagent franchement les concurrents. Mais la différence de qualités d’image est flagrante.

1. Caractéristiques

Contre toute attente, aucun modèle ne se distingue pour ce critère. Si l’absence du connecteur DVI est normale (nous avons demandé aux constructeurs que le moniteur ne comporte que l’interface analogique VGA), aucun moniteur ne
possède de concentrateur USB. Cette absence peut s’expliquer par le positionnement ‘ entrée de gamme ‘ des modèles testés dans ce comparatif. Les constructeurs intègrent le strict minimum (les moniteurs
ne comportent pas non plus de haut-parleurs), mais cet équipement spartiate est suffisant pour une utilisation bureautique traditionnelle. Cette vocation bureautique explique également l’absence de logiciel d’étalonnage des couleurs.Tous les modèles bénéficient d’une alimentation interne au boîtier, ce qui alourdit légèrement le moniteur mais permet de n’avoir que le câble électrique à placer sous le bureau. La définition native des dalles est de
1280 x 1024 pixels pour tous les modèles. Les constructeurs mettent en ?”uvre un affichage en 16,2 millions de couleurs (18 bits), sauf Dell qui utilise 16,7 millions de couleurs (24 bits) dans son E173FP. Nous
n’avons cependant pas constaté de différences de rendu à l’affichage.

2. Qualité d’affichage

On constate, lors des tests, des différences portant sur de nombreux facteurs qui interviennent dans la qualité de l’affichage. Tout d’abord, la luminosité maximale mesurée va de 94,1 cd/m2 (LG) à
251,8 cd/m2 (ViewSonic). Sachant qu’une luminosité correcte se situe à 120 cd/m2 environ, les moniteurs de LG et HP sont en retrait. De plus, on constate sur ces deux modèles un écart important
entre le centre et les bords. Au niveau du contraste, on apprécie le blanc très lumineux chez Philips, le noir profond chez ViewSonic et le bon équilibre pour Dell. La qualité d’affichage des couleurs est globalement bonne avec toutefois quelques
réserves pour Philips et ViewSonic. Le 170S6 de Philips respecte moyennement les couleurs et pose un problème au niveau du réglage du contraste (déviation de la courbe Gamma) qui altère la neutralité de l’image. Le VE710s de ViewSonic possède une
aire colorimétrique limitée et ne respecte pas les couleurs. Le temps de réponse mesuré est dans l’ensemble satisfaisant (20 ou 22 ms), sauf pour le VE710s de ViewSonic (36 ms). Enfin, tous les modèles possèdent un angle de vision
horizontal confortable de 140 degrés. L’angle vertical est majoritairement de 90 degrés, sauf pour Philips (80 degrés) et ViewSonic (60 degrés).

3. Ergonomie et utilisation

Tous les modèles de ce comparatif utilisent le système classique d’affichage de menus à l’écran (OSD). La navigation dans les menus en français se révèle simple dans la plupart des cas. Cependant, les constructeurs ne font pas
assez d’effort dans la lisibilité des boutons de commande. Tout d’abord, la sérigraphie est parfois très mauvaise (par exemple, inscriptions claires sur fond blanc). Ensuite, la signification de la fonction des boutons laisse perplexe (par exemple,
la validation d’un menu s’effectue avec la touche Autoset chez ViewSonic). Tous les réglages sont disponibles (luminosité, contraste, position, balance des couleurs, etc.) avec la possibilité de revenir aux valeurs d’usine en cas de besoin. En
revanche, on regrette que le contraste et la luminosité ne soient pas directement accessibles (bouton direct ou menu simplifié) que chez Dell et ViewSonic (luminosité uniquement pour Philips). Modèles d’entrée de gamme oblige, aucun moniteur ne
possède de fonction de rotation pour passer en mode portrait. Plus gênant, les pieds ne sont hélas pas réglables en hauteur. La surface occupée sur le bureau varie entre 535,8 cm2 (Dell) et
832,2 cm2 (LG). Enfin, tous les modèles possèdent un emplacement pour un antivol de type Kensington.

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François Bedin