Passer au contenu

Relier mondes réel et virtuel pour établir la confiance

Les services de notation et d’assurance-crédit de la Coface ou de la Société générale de surveillance permettent à des places de marché d’établir une confiance réelle entre leurs adhérents.

Sur Internet, la confiance passe, certes, par l’authentification des interlocuteurs et la sûreté des transactions, mais cette sécurité technique ne suffit pas. Il faut établir, en amont, une confiance entre clients et fournisseurs potentiels. Elle ne peut passer que par un lien entre les mondes virtuel et réel.Il doit être possible, en ligne, de s’informer sur l’existence légale d’une entreprise et sur sa solvabilité, puis de protéger une transaction. On doit pouvoir vérifier la qualité des produits ou la capacité à respecter des délais. Des services délivrés par des sociétés ancrées depuis des dizaines d’années dans le monde physique. Sur Internet, leurs clients sont, pour la plupart, des places de marché électroniques souhaitant relayer ces services auprès de leurs adhérents.En France, la Coface a ainsi lancé @rating, service reposant sur sa base de données des 38 millions d’entreprises qu’elle surveille dans le monde. Il comprend une notation selon des critères légaux et financiers. Ensuite, un service de certification permet aux entreprises le désirant ?” et le méritant ?” de se faire attribuer par la Coface, un Quality Label. Enfin, un service d’assurance-crédit, transaction par transaction, offre une protection contre les risques de non paiement. La Société générale de surveillance (SGS), d’origine suisse, propose le service SGSonSITE, qui se concentre sur la vérification et le test, in situ, de la qualité des biens et services proposés par les fournisseurs, ainsi que sur leur capacité à mener les transactions.

De la notation à l’assurance-crédit

Jouant sur leur complémentarité, la SGS et la Coface ont signé un accord marketing liant leurs services, qui restent techniquement distincts. Pour les places de marché françaises, ces deux prestataires semblent incontournables. Outre-Atlantique, le concurrent Open Ratings, offre le service Buyer Insight, comparable au volet informationnel de @rating. Il exploite, en fait, la base de données de Dun&Bradstreet, tout en y ajoutant des vérifications qualitatives. Ce dernier propose, de son côté, un service du même type. MasterCard, lui, s’est appuyé sur Buyer Insight pour mettre sur pied son offre MasterSource, destinée aux places de marché déjà clientes de sa solution de paiement en ligne (MasterCard Corporate Payment Solution).

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Thierry Lévy-Abégnoli